Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, était en visite en Eure-et-Loir, lundi 2 juin. Au collège de la Pajotterie de Châteauneuf-en-Thymerais, d’abord, pour la sécurité sanitaire des aliments et ses enjeux. La ministre a découvert le Marché alimentaire mis en place par le Conseil départemental en partenariat avec la Région Centre-Val de Loire et la Chambre d’agriculture réunissant 31 producteurs locaux pour l’approvisionnement des collèges et des lycées. La ministre s’est ensuite rendue aux Jardins d’Imbermais, à Marville-Moutiers-Brûlé, pour la découverte du Projet Alimentaire de Territoire (PAT), mis en place par l’Agglo du Pays de Dreux, la mise en valeur des producteurs locaux et des circuits courts.
À cette occasion, elle a échangé avec les représentants des syndicats agricoles du département. Accompagnée d’Hervé Jonathan, préfet d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, député de Dreux, Chantal Deseyne, sénatrice, Christophe Le Dorven, président du Conseil départemental, Christelle Minard, conseillère départementale, Gérard Sourisseau, président de l’Agglo du Pays de Dreux, et des élus des communes concernées, Annie Genevard a pris connaissance des 81 communes de l’agglomération, principalement rurales. « Nous avons 770.797 hectares de surfaces agricoles utiles soit 67 % de notre territoire d’où l’enjeu de préserver le foncier agricole pour assurer la viabilité de près de 500 exploitations agricoles dont 52 en circuits courts, soit 10 % des exploitations à l’image des Jardins d’Imbermais, l’une des premières exploitations à se diversifier. 22 exploitations sont en vente directe à la ferme. 35 sont en culture biologique certifiées AD », rappelait Christelle Minard avant d’ajouter « l’important est de maintenir les exploitations agricoles pour le maintien de l’emploi. Nous avons moins d’exploitations mais une augmentation de 7 % des emplois agricoles, ce qui est très important dans notre économie locale ».
Les Jardins d’Imbermais, créés en 1989 par Jean-Luc et Patrick Gauthier et leur sœur Christine Cernay, proposent la cueillette et la vente à la ferme de leurs produits et d’une quarantaine de producteurs locaux, aux particuliers, collectivités locales, établissements scolaires, EHPAD… Les jardiniers y pratiquent la culture raisonnée par la lutte biologique intégrée. « C’est une belle vitrine pour la valorisation des produits du département et de la marque Terres d’Eure-et-Loir », indiquait Christelle Minard.
