Ouverture d’un centre de soins non programmés

Un centre de soins non programmés c’est la possibilité d’être reçu par un médecin ou un(e) infirmier(e) du lundi au dimanche, 365 jours de l’année, en dehors des urgences vitales. Véritable béquille à l’hôpital de Houdan qui a soutenu le projet depuis ses débuts, ce centre indépendant est avant tout une solution pour pallier le désert médical dont souffrent les communes autour de Houdan depuis des années. C’est ainsi qu’est née l’idée du projet entre le Dr Dekkiche Nasreddine, gérant de la société, le Dr Dessena Anastasia et le Dr Peralta Giovanni, tous trois médecins urgentistes à l’hôpital de Dreux, voyant défiler les patients qui n’avaient d’autres choix que de se rendre aux urgences et de patienter des heures pour une simple consultation de médecine générale.

L’offre sera plus large encore. En effet, deux infirmières, Audrey Dehaudt et Amandine Dumagnou, et un infirmier, Romain Bouvier, seront présent(e)s pour pratiquer les soins nécessaires aux patients ; un cabinet de traumatologie avec un tableau technique a été prévu pour gérer les traumatismes légers et soulager les urgences et bientôt un laboratoire d’analyses afin de compléter l’offre de soins. Les élus des différentes communes autour de Houdan, M. le sous-préfet de Mantes, ainsi que M. le maire Tétart étaient réunis lors de l’inauguration du centre, se disant heureux de voir éclore un tel projet, fiers également que la commune y ait participé en ayant apporté une aide financière « afin de réduire les charges de l’aménagement des locaux » car se lancer dans un projet, quel qu’il soit, « c’est savoir prendre des risques ».

Le Dr Dekkiche a tenu à remercier le conseil de la CCPH (Communauté de Communes du Pays Houdanais), « ils ont été les premiers à avoir soutenu le projet qui est un bel outil, qui permet d’ajouter une offre de soins supplémentaire au centre de soins qui existe, l’idée étant de travailler en synergie et en bonne intelligence ». M. Jean-Louis Amat, sous-préfet de Mantes, était présent lui aussi et a soutenu le projet, évoquant des « idées innovantes » et le besoin de créer, faisant le lien avec le récent discours du nouveau premier ministre et de la relation entre l’hôpital public et la médecine générale « dont nous avons ici un bel exemple, (…) on souhaite que l’initiative prospère ! ». Le centre ouvrira officiellement ses portes le lundi 5 février. À noter que l’entrée se fait par la cour d’honneur de l’hôpital, à gauche.