« Notre facture énergétique est passée de 150 000 en 2021 à 400 000 euros en 2022. Nous avions un peu anticipé mais nous avons peu de marge de manœuvre et il faudra diminuer les dépenses. Pour être concret, avec ces 250 000 euros, nous aurions pu programmer beaucoup de travaux. Le pire, c’est que nous n’avons aucune visibilité pour les mois qui viennent » déplore Didier Crétot, maire de la ville, qui va « faire le maximum, en restant vigilant sur l’emprunt ».
Pour autant, les grands projets figurant sur le programme de l’équipe municipale ne sont pas oubliés, avec la finalisation avant la fin de l’année de la vidéo protection des espaces et bâtiments publics (écoles, mairie, cité sportive…). « Nous terminons également l’appel d’offres pour étendre le complexe sportif, en créant une salle de 200 m2, afin de favoriser le développement de nouvelles activités. Dans le cadre d’une réflexion sur la sobriété énergétique, nous avons lancé une étude de faisabilité pour créer un espace de loisirs intergénérationnel. C’est un beau projet qui pourrait aboutir en 2024, face à la Maladrerie » poursuit le maire, également fier d’être à la tête d’une des rares communes à avoir lancé un budget participatif. « À titre d’exemple, la ville subventionne des jardins partagés, que les habitants et les associations peuvent investir pour y développer leurs projets et favoriser le vivre ensemble » ajoute Didier Crétot, également très favorable au développement des voies douces : « nous sommes dans une phase de concertation avec l’EPN, pour développer une sorte d’ossature de voies vertes, une toile d’araignée de voies alternatives à la circulation en voiture ».
Un groupe de travail planche également sur un schéma de végétalisation. Concernant le développement de la zone commerciale qui s’est implantée sur une friche industrielle de Gravigny, le maire précise qu’il s’agit d’un projet privé, que la commune a accompagné. « Nous disposons d’un très grand terrain proche de cette zone et nous œuvrons avec l’Agglo Évreux Portes de Normandie pour y implanter une grande surface qui viendrait compléter l’offre commerciale existante » complète Didier Crétot. Un autre important dossier concerne le quartier des Fautes-Bottes, où une requalification complète des bâtiments existants va être réalisée par la Siloge et Mon Logement 27. Un projet qui s’étalera sur cinq années et transformera radicalement ce quartier.