De nombreux élus et invités étaient accueillis à la Maison des Espaces Naturels, à Écluzelles, par Christine Renaux-Maréchal, maire de la commune, à l’occasion du vernissage de l’exposition Arbres remarqués d’Eure-et-Loir, initiée par le Conseil départemental. « Le projet, lancé il y a deux ans, prend toute sa dimension au fil du temps. On se rend compte de l’intérêt que porte le public sur les arbres. Il nous a permis de belles rencontres comme ce chêne pédonculé, du bois de Tullé à Faverolles, âgé de 500 ans. Cette exposition itinérante marque notre volonté partagée de porter haut et fort le message de la défense et de la préservation de l’arbre », confiait Michel Cohu, président d’Arbres 28 et Environnement.
« Depuis des années, on a vu comment on massacrait des espaces boisés. La conscience collective se rend compte qu’il est temps de réagir. Le réchauffement climatique nous force à nous précipiter pour prendre les bonnes décisions et répondre aux enjeux futurs. Ensemble, nous pourrons faire en sorte de réussir », poursuivait Michel Cohu. Laurent Romejko, eurélien depuis une trentaine d’années, est soucieux dans son quotidien à la télévision de faire passer ce message. Il est heureux de parrainer cette exposition.
« Je parle beaucoup de réchauffement climatique. Il faut délivrer cette information même si elle est anxiogène. Je pense que pour que le public la comprenne et réagisse, il faut expliquer comment les choses marchent et sensibiliser au fonctionnement du vivant. Les arbres font partie du vivant. Nous devons préserver les océans, les forêts et les arbres. Cette exposition va dans le bon sens », indiquait le journaliste qui va très souvent dans les écoles expliquer le fonctionnement du végétal.
« L’exposition sera visible ici tout l’été. Elle ira ensuite à Senonches et à la Ferté-Vidame, avant de terminer son périple à Cloyes-les-Trois-Rivières, indiquait Christophe Le Dorven, président du Conseil départemental. Le végétal pour l’Eure-et-Loir, c’est tout le sens de notre département. Il y a une bonne partie de l’Eure-et-Loir où l’on cultive ce qui nous permet de nous nourrir ». Les personnes présentes se sont ensuite rendues à l’extérieur pour y planter un Cormier, une espèce de plus en plus rare. Le bois de Cormier, très dur, était utilisé autrefois dans la fabrication des rouages des moulins.
