« Les travaux de restauration vont concerner l’intérieur et l’extérieur de l’église. Ils vont s’échelonner en trois phases sur plusieurs années, pour redonner un coup de jeune à ce bel édifice auquel nous sommes attachés. Le coût de l’opération avoisine les 4 M€. Les subventions de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et du Conseil départemental sont à l’étude », indiquait Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, à l’occasion de la visite du futur chantier. Le maire était accompagné de Régis Martin, architecte des bâtiments de France et maître d’œuvre, et de Charles Jobert vice-président de l’association Les Amis de l’église Saint-Pierre. « C’est une campagne assez vaste de quatre années de travaux, en trois phase successives. La première concernera la mise en sécurité de l’électricité pour redonner de la lumière dans cet édifice. Une des première causes des incendies dans les églises sont les courts-circuits. L’installation étant vétuste, c’est une priorité. L’installation sera entièrement refaite du compteur à la remise en place de l’ensemble. Chose peu aisée dans les monuments historique car il est difficile de passer les câbles. On doit malgré tout pouvoir y accéder. C’est une phase très technique. Les sas d’entrée et de sortie seront modifiés pour plus de sécurité. Ensuite, nous aurons une phase de travaux extérieurs pour la mise hors d’eau, des enduits tombent de la voûte car la couverture n’est pas étanche. Des échafaudages seront installés pour travailler sans perturber les activités paroissiales. Nous procéderons, ensuite, à l’achèvement de façade ouest. Un travail très important, en particulier, pour la tour nord qui va être entièrement nettoyée et protégée contre les infiltrations d’eau. On va également travailler sur la façade de la rue Saint-Pierre pour enlever la végétation sur les chenaux et les vitraux. Un travail d’harmonisation sera fait au niveau de la toiture sur l’ensemble de l’édifice. Sans oublier le traitement de protection contre les pigeons », détaillait Régis Martin. La dernière phase des travaux concernera la tour Sainte-Anne qui se trouve actuellement sous les filets qui sont destinés à empêcher les la chute de fragments de pierre. Le grand défaut de cette tour est qu’elle n’a pas de toit. Il faut la protéger des intempéries. Charles Jobert a été rassuré. Les travaux sont interrompus le week-end. Les messes seront assurées ainsi que les enterrements.