Xavier Luquet sous-préfet de Dreux, Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, et Sébastien Leroux, vice-président de l'Agglomération chargé du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) se sont rendus rue Pablo-Neruda dans la quartier des Bâtes à Dreux pour y découvrir la toute première phase du projet de rénovation urbaine qui concerne également le quartier de la Tabellionne à Vernouillet.
Le chantier est modeste mais il est prometteur d'une vaste réhabilitation de tout un quartier. Au bout de la rue Pablo-Neruda, élus et représentant de l'État se félicitent de ce début d'une vaste opération de rénovation urbaine dont le montant, en comptant l'avenant débattu par les maires des deux villes, est évalué à 180,7 M€ pour les quartiers des Bâtes et de la Tabellionne. Le chantier de transformation de la rue Pablo-Neruda, lui, coûtera 1,04 M€, il durera une dizaine de mois et comptera une soixantaine de places de parking. « Cette rue était un cul-de-sac pas franchement agréable et pas sécurisé. Une zone grise menant au gymnase Viollette-Courtois. Il va être complètement transformé », indiquait Xavier Luquet. Début mars, Pierre-Frédéric Billet et Damien Stépho, maire de Vernouillet, sont allés demander une rallonge de 19 millions d'euros à l'Agence Nationale de Renouvellement Urbain (ANRU) pour compléter le plan signé en 2019. « Nous n'aurons peut-être pas la totalité mais c'est bien parti », indiquait Pierre-Frédéric Billet. Une réponse attendue après les élections selon le sous-préfet.
Plus de services publics
Le plan de rénovation urbaine apportera plus de services publics sur le quartier : une nouvelle école de 18 à 20 classes sur le site de l'ancien immeuble bioclimatique, une crèche, une bibliothèque, etc... « Nous allons remettre de l'activité économique avec la création de la cuisine centrale sur le site de l'actuelle école et des pavillons sur le 1 % patronal Action logement, ce qui permet aux salariés d'une entreprise de plus de 19 salariés d'avoir droit à des logements ciblés avec des loyers modérés. Nous souhaitons faire de la vraie mixité sociale c'est-à-dire plus de propriétaires, de locataires pour des logements intermédiaires et du très social pour rééquilibrer cette opération. En revanche, nous avons l'interdiction de ne reconstruire que du logement social là où ils ont été détruits, ce qui aurait permis à de nombreuses familles monoparentales sans permis de rester sur le quartier », indiquait le maire, « elles sont plus de 70 % », précisait Xavier Luquet. En attendant, les réunions pour le relogement se poursuivent.