Les amoureux des plantes n’ont pas raté ce rendez-vous, créé en 2006 dans le parc de la Chapelle Royale par une poignée de passionnés, élus et jardiniers des espaces verts de la Ville de Dreux.
Après deux ans d’absence, la ferveur est toujours la même. 18.600 visiteurs se sont rendus à Dreux battant le record de 16.200 de 2019. 62 exposants au lieu de 70 car le Covid-19 est passé par là et certains sont obligés de reconstruire leurs collections de plantes. Les Naturalies ont un caractère particulier : c’est la rencontre entre un public amateur et avisé, des professionnels passionnés et des organisateurs qui ont su au fil des ans créer des liens de confiance. Le cadre enchanteur de la Chapelle Royale et l’ouverture gratuite de la nécropole par la Fondation Saint-Louis contribuent à rendre la fête des plantes encore plus attrayante.
Loin des musiques, des bruits des manèges, barbes à papa et pommes d’amour de la fête foraine, qui se tenait sur le champ de foire, Les Naturalies se déroulaient sur trois jours, accompagnées de chants d’oiseaux au milieu des couleurs chatoyantes et des parfums subtils des plantes. Une bulle paradisiaque qui a conduit un bon nombre de visiteurs à succomber aux grillades et petits plats proposés par le coin restauration. « Nos exposants étaient satisfaits de l’accueil qui leur a été fait, ils ont bien travaillé. Certains, les plus proches, ont dû se réapprovisionner dans le week-end », explique Loïc Deroyer, chargé des opérations externes aux espaces verts œuvrant à l’organisation de la manifestation depuis sa création avec Monique Patriat, alors élue, et Claude Jonnier, conseiller aux espaces verts disparu en septembre 2021.
« L’organisation des Naturalies mobilise les espaces verts mais aussi Manufêtes, les personnes pour le brouettage des plantes et cette année de nombreux policiers municipaux et agents de surveillance pour l’aide au stationnement. L’ouverture du parc de la Sablonnière nous a bien aidés », remarque Loïc Deroyer. « Nous avons très bien travaillé. Les stocks commencent à s’épuiser mais nous avons encore du choix », indiquait Philippe Oriot, spécialiste des rosiers anciens à Doué-en-Anjou. « Je viens de Nice et je ne manquerais les Naturalies pour rien au monde j’y ai une bonne clientèle », confiait le responsable de Sensation Lin. « Les décorations de jardin sont parties comme des petits pains. Nous avons dû nous réapprovisionner », expliquaient les responsables des Jardins de Grenelle de Garennes-sur-Eure. Un succès qui rayonne aux quatre coins de l'Hexagone et qui fait la réputation de la ville.