Tout était exceptionnel dans les dernières élections législatives anticipées lancées à la surprise générale par le président de la République, Emmanuel Macron, à la suite du scrutin européen remporté par le Rassemblement National. Sur la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, le député sortant LR, Olivier Marleix, avait six candidats concurrents face à lui dont la socialiste Nadia Favéris pour la liste du Nouveau Front populaire et Olivier Dubois du Rassemblement National.
Dans un contexte marqué par la double offensive de la gauche et de l’extrême droite, Olivier Marleix a rappelé dans son programme le combat qu’il a mené pour la reconstruction de l’hôpital de Dreux. « J’ai obtenu 100 millions d’euros des pouvoirs publics, puis une rallonge de 40 millions et le reste sera financé par des emprunts, des subventions et de l’autofinancement ». Il espère que le chantier pourra débuter en 2026.
Au premier tour, Olivier Dubois (RN) arrivait premier avec 38,33% des voix sur la circonscription, devant Olivier Marleix (LR) avec 25,92% des voix et en troisième position Nadia Favéris (NFP) a obtenu 25,59% des voix. Ainsi et pour faire barrage à la déferlante vague du Rassemblement National, la gauche s’est retirée en appelant à voter pour le député LR sortant.
Au second tour, Olivier Marleix a été réélu, pour son quatrième mandat, avec 57,25% des voix contre 42,75% à Olivier Dubois du RN. « Merci aux 26.422 électeurs de la circonscription qui m’ont accordé une nouvelle fois leur confiance… Plus que jamais, cette victoire est une victoire collective ! Je n’oublie pas tous ceux qui ont fait un autre choix au premier tour mais ont vu une différence essentielle entre moi et mon adversaire du second tour. Pour nos villes et pour leurs quartiers, comme pour nos communes rurales, je suis et je resterai un député proche de vous ! »
À l’issue de ce scrutin, et face à la nouvelle distribution des cartes politiques dans un parlement bloqué, Olivier Marleix a cédé son poste de président du groupe LR, qu’il a occupé lors du dernier mandat, à Laurent Wauquiez, de retour à l’Assemblée nationale. En cette fin du mois d’août, le travail législatif n’a toujours par repris et les députés qui n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le nom d’un Premier ministre attendent qu’Emmanuel Macron débloque la situation institutionnelle du pays.