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Olivier Marleix favorable au travail encadré le 1er mai

Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir, a déposé la semaine dernière une proposition de loi visant à permettre l'ouverture encadrée de certains commerces de proximité le 1er mai.

Olivier Marleix - © Olivier Marleix
Par Annie DUVAL-PÉTRIX - Le 29 avril 2025

Le 1er mai, Fête du Travail, fait couler beaucoup d’encre. Pour le député de la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix : « c’est un jour qui occupe une place particulière dans notre calendrier : c’est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé. Aujourd'hui, seules les activités dites essentielles peuvent faire travailler leurs salariés ce jour-là. Cependant, aucune liste qui précise ces activités n'existe : c’est uniquement en cas de contentieux que la Cour de cassation, plusieurs années après, rend une jurisprudence pour déterminer si une activité est essentielle ou non ».

Et de rappeler : « des artisans de proximité essentiels comme les boulangers ou les fleuristes, qui ont pu faire travailler leurs salariés pendant plus de quarante ans, se retrouvent aujourd’hui dans une situation absurde : ils risquent des sanctions de l’inspection du travail s'ils font appel à leurs salariés, malgré l'importance économique et sociale de leur activité ce jour-là. C’est totalement incompréhensible ».

Le parlementaire eurélien rappelle qu’en 1986 la gauche « avait signé une circulaire pour autoriser les boulangers à faire travailler leurs salariés le 1er mai sur la base du volontariat. Aujourd'hui, malgré cet historique, ils risquent une amende. Un boulanger ne peut pas, à lui seul, faire son pain et le vendre ! La situation est tout aussi problématique pour les fleuristes. Le 1er mai, fête du muguet, est un moment clé de leur activité annuelle. La majorité d’entre eux a acheté des brins de muguet, mais sans salariés, ils ne pourront pas les vendre. Pendant ce temps, des vendeurs de rue, souvent alimentés par Rungis, pourront, eux, s’installer et vendre sans contraintes ».

C’est en réponse à tous ces inconvénients qu’Olivier Marleix a déposé une proposition de loi pour remédier à la situation : « pour sortir de cette impasse, la proposition de loi prévoit que le gouvernement détermine, par décret, les commerces de proximité autorisés à ouvrir le 1er mai. Cela permettrait de sécuriser juridiquement les professionnels et de mettre fin au flou actuel. Il faut rappeler que les salariés qui travaillent le 1er mai le font sur la base du volontariat et bénéficient d’une rémunération doublée, conformément au Code du travail. Il faut arrêter d'empêcher ceux qui souhaitent travailler de le faire dans notre pays. Il est désormais trop tard pour cette année, mais tout sera mis en œuvre pour que cette mesure puisse s’appliquer dès l’année prochaine ».

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