Continuons de faire un tour d’horizon des associations drouaises actives entres les deux guerres 1919-1939. (Liste bien loin d’être exhaustive).
Après les associations caritatives et sportives listées dans la première partie, voyons les autres formes d’associations.
Les associations culturelles :
La Lyre druidique. Harmonie fondée en 1893. Présidée au départ par Mr Liot, président de la fabrique de Chaussures, rue Saint-Martin, et dirigée sous la férule d'Edmond Antore, professeur de musique du lycée Rotrou. Le musicien a donné toute son aura à cette formation qui, au-delà des concerts, a joué pour de nombreuses manifestations rythmant la vie locale. Qualifiée à l'origine de société d'éducation populaire, la Lyre est devenue rapidement un élément indispensable de l'animation de la région. Les répétitions se faisaient à la salle du premier étage du Beffroi, la bibliothèque occupant le rez-de-chaussée et le second étage.
Association amicale des anciens élèves du collège Rotrou.
Le Cercle Laïque. « Cercle des anciens élèves et amis de l'enseignement laïque ». En 1922 sont inaugurés les locaux, toujours actuels au 19 rue Pastre. Patronage laïque.
Le Patronage St-Jean. Fondé par l’abbé Faligan en 1898. « Le Gui », Revue de la Paroisse Saint-Pierre et du patronage Saint-Jean.
Le Photo drouais. Il a tenu sa première assemblée générale le 21 novembre 1896 et est la plus ancienne association drouaise. À cette époque, les femmes se faisaient rares, 3 ou 4 seulement pratiquaient la photo à Dreux. Le club a investi divers lieux dont une pièce au fond de l'école de jeunes filles Saint-Martin, que les photographes durent quitter car « on ne pouvait laisser un nid d'hommes en ces murs », puis la cidrerie Husson et la quincaillerie Govin. Le « photo drouais » est devenu le Photo Vidéo Club Drouais
Manifestations et fêtes :
En 1939, la Fête départementale de la Jeunesse a lieu à Dreux ; présentée comme la 8e, mais la première à thème, elle choisit le thème national « La Révolution française ». Cette journée s’accompagne d’une exposition, d’un banquet en présence du préfet Jean Moulin et de la plantation d’un arbre de la liberté.
Les Bals donnés à la salle des fêtes. Des spectacles concerts et pièces de théâtre par le Cercle laïque au profit d’associations caritatives drouaises.
Le cinéma Idéal, rue Parisis. Les débuts du cinéma parlant au cinéma Eden.
Les communes libres. La république de Saint-Thibault. « La commune libre des Rochelles ». Créée en 1926. C’est tout à fait folklorique, uniquement pour faire la fête. Il y a un maire d’opérette. Il est retraité des chemins de fer, gros, moustachu et rigolo. Lors des fêtes et des défilés, il parade avec une écharpe bleu blanc rouge de fantaisie, accompagné d’un garde champêtre, d’une reine du quartier et d’autres personnages bonhommes. Il y a aussi une fanfare improvisée. Pendant les fêtes, place de Verdun, l’espérance Drouaises se produit souvent.
Les Fêtes de la Saint-Denis. Les comices agricoles. La Braderie.
Grande cavalcade du 27 juin 1927. Fête des inaugurations : de la nouvelle gare, du groupe d’habitations à bon marché des Rochelles, de l’internat de l’école pratique, et de l’asile de vieillards de la Fondation Esmery-Caron, rue St-Jean.
Les Kermesses. Première Kermesse du Cercle laïque, le 11 juin 1933.
En 2025, une grande partie de ces associations drouaises est encore en activité, accompagnée de nombreuses autres nouvelles associations depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 300 associations existent actuellement à Dreux.
