De l’extérieur rien n’y parait mais lorsqu’on pénètre sur le site de l’ancien sanatorium, situé aux Hauts-Buissons, les traces des pelleteuses, les amoncellements de branchages et de gravats indiquent que les travaux de restauration et de transformation ont commencé. « Depuis début novembre, nous sommes entrés dans la phase de débroussaillage et de préparation des bâtiments pour permettre au curage et désamiantage de commencer, début 2024. C’est une phase de préparation avant le début des travaux de restauration », expliquaient Aubin Corial, chef de chantier pour Histoire et Patrimoine, et son collègue, Didier Bouillon. Le site est classé au titre des monuments historiques depuis 2022. « C’est l’un des rares sanatoriums de France construit à l’horizontale », précise le maire.
Le site de 48.947 m2 a été vendu à Histoire et Patrimoine en novembre 2022, pour la somme de 950.000 €. « Histoire et Patrimoine a déjà vendu 92 % des 228 logements à des investisseurs. Il y a très peu de propriétaires occupants. Des locations, du Airbnb, les solutions seront multiples et variées dans l’offre globale des investisseurs. Ces logements sont destinés à des Parisiens qui viendront se mettre au vert pour quelques jours en famille. Nous avons mis l’accent sur la fibre et le Dôme numérique pour favoriser le télétravail. Ce sera l’occasion de découvrir notre secteur, ce sont des personnes à fort pouvoir d’achat. C’est pourquoi nous travaillons sur l’attractivité du centre-ville, des loisirs avec Otium et le plan d’eau d’Écluzelles. Les premiers logements devraient être disponibles vers juin 2026 », indique le maire.
Après le désamiantage, les ouvriers de l’entreprise Bouygues, qui a obtenu le marché global pour la restauration, investiront le chantier aux alentours de début mai. « Nous allons travailler sur les jardins qui seront ouverts aux drouais. Ils pourront venir en profiter en famille », poursuivait Pierre-Frédéric Billet. Le chantier de l’ex-sanatorium va apporter quelques bouleversements dans la vie des riverains. C’est Ratko Klisura, conseiller municipal en charge du quartier Paul-Bert, qui est allé à la rencontre des habitants du secteur pour leur expliquer le déroulement du chantier qui doit durer plusieurs années et les rassurer par rapport aux nuisances que cela va générer. « Il y a une inquiétude, mais aussi une envie de voir ce site évoluer », constate le maire.