L’entreprise drouaise Gedia, fournisseur d’énergie, travaille avec la société Ecomouton, basée à Yèbles (77), spécialiste de l’éco-pâturage depuis mars 2018, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Mardi 11 juin, les responsables de Gedia avaient convié les écoliers des classes de CP et CE1 à assister à la tonte des deux moutons présents sur le site du château d’eau, boulevard Henri IV. Édouard Mathieu, responsable de la société Ecomouton, a expliqué aux enfants le principe de l’éco-pâturage et a présenté la race des deux brebis tondues, des moutons d’Ouessant. Les enfants ont ensuite assisté à la tonte, étonnés de voir que les brebis maintenues assises sur les pieds de leur coiffeur acceptaient plutôt bien la manipulation. « Non ça ne fait pas mal ! Mais oui cela fait un gros paquet de laine et beurk ! Elle n’est pas bien propre ! C’est dommage, désormais en France la laine provenant de la tonte des moutons part à la déchetterie car il n’y a plus de filière pour la transformer », regrettait Édouard Mathieu.
Les brebis, quant à elles, sont reparties toutes légères et bien propres gambader et brouter l’herbe fraîche. C’est Valérie Mandagot, bergère responsable du site, qui veille tout au long de l’année sur les sites dédiés à l’éco-pâturage par Gedia, Boulevard Henri IV, rue de Torçay, rue de Réveillon. « Nous avons des moutons dans toute la France. Nous effectuons une surveillance tous les dix jours environ. Les moutons ont largement de quoi manger. L’herbe est bien verte mais l’hiver nous leur apportons du foin », confie la bergère.
Les écoliers étaient accompagnés de leurs enseignantes. « Nous avons trois classes, une CP et deux CE1. C’est une découverte pour les élèves. C’est la première fois que nous participons à une tonte de moutons. Nous avons travaillé en classe en amont pour préparer cette manifestation », expliquaient Morgane, enseignante des CE1, et Karina, enseignante des CP. Pour Bruno Pie, responsable du service eau chez Gedia et responsable des moutons, le moment avait son importance. « C’est ma dernière année, je m’en occupe depuis le début », avouait-il avec un brin de nostalgie.