L’association Bouchons Euréliens poursuit ses actions

Installés au 68 rue du Bois-Sabot à Dreux, les bénévoles de l’association Bouchons Euréliens trient les bouchons et les couvercles en plastique avant de les revendre à une usine de recyclage. « Nous récupérons tous les bouchons et couvercles en plastique de produits alimentaires, d’hygiène mais aussi d’entretien ainsi que les petits couvercles, les bouchons de médicaments, de stylos de marqueurs ou encore des tubes de remèdes homéopathiques », détaille Sébastien Dorut, trésorier de l’association Bouchon Euréliens. L’association départementale est présidée par Florian Le Febvrier. Elle fait partie du réseau national Cœur 2 Bouchons dont je suis le président ».

Chaque association départementale qui collecte des bouchons les trie. « Quand on a dix tonnes de bouchons. On fait venir un camion, comme on l’a fait le 19 septembre dernier, pour les transporter dans une usine de recyclage, située à Langres. 100 % de l’argent issu de la vente des bouchons est redistribué pour l’achat de matériel à destination des personnes en situation de handicap. Fauteuil, aménagement de véhicule et aménagement de la maison font partie des actions menées. Tous les membres de l’association sont bénévoles », explique Sébastien Dorut. L’an prochain, l’association compte bien faire venir deux camions : un au printemps et un à l’automne. À Dreux, l’association compte six bénévoles. « Nous cherchons toujours des personnes pour venir nous aider dans le tri des bouchons. Nous nous réunissons les samedis après-midi, de 14h à 17h, et deux mercredis après-midi dans le mois. Les dates sont affichées sur la vitrine. On dispose d’un QR code », indique Pascale Le Febvrier, secrétaire de l’association départementale.

Les bouchons sont achetés entre 300 et 350 euros la tonne suivant le cours du plastique. Avec ce plastique, l’usine fabrique des grandes poubelles à destination des structures territoriales dans lesquelles nous déposons nos ordures ménagères ou des billes de plastique qui serviront de matière première pour d’autres fabrications. « Nous vendons à un bon prix. En général, l’usine garde le plastique de nos bouchons pour les poubelles car nous avons une bonne qualité de tri dans notre réseau », confie Sébastien Dorut. Le tri est très important : « on doit enlever tout ce qui n’est pas plastique, comme le métal des ressorts de vaporisateurs ou le carton de l’opercule des bouchons, c’est un travail minutieux », conclut Pascale Le Febvrier.