Le président de l’Agglo du Pays de Dreux a fait le point sur les dossiers de la rentrée. L’un des principaux sujets concernait les transports scolaires. Contrairement à l’an dernier, la rentrée s’est passée sans problème avec quelques petits ajustements qui seront vite réglés. « À l’occasion de cette rentrée, pas un chauffeur ne manquait à l’appel. Nous avons tiré des leçons de la rentrée 2021 avec notre partenaire Keolis. Cette année, le travail a commencé bien en amont. Les inscriptions ont été ouvertes le 1er juin sur une plateforme dédiée. Cela concernait 6.400 élèves. Dès la fin juillet 90 % des élèves étaient inscrits. Il a été possible de mettre en place les plannings avec le nombre de chauffeurs nécessaires. Le jour de la rentrée tout le monde était sur le pont », indique Frédéric Giroux.
Si le manque de chauffeurs est national, il touche aussi le Centre-Val de Loire ainsi que l’Agglo. « Nous avons travaillé avec Keolis à la formation de chauffeurs mais tout n’est pas sécurisé. Keolis embauchera une trentaine de chauffeurs dans l’année pour le nord de la région dont 10 pour l’Agglo du Pays de Dreux. Le prestataire doit anticiper les départs en retraite, les mutations ou les arrêts maladies. De notre côté, 2021 nous a appris à trouver des solutions de remplacement », ajoutait Gérard Sourisseau. Les accompagnants sont mobilisés. « Les enfants sont accompagnés dans les cars par des ATSEM (Agents Territoriaux Spécialisés dans les Écoles Maternelles) qui sont chargés de veiller à ce qu’aucun enfant ne soit oublié dans le car. Une charte des accompagnants a été signée. Ce n’est pas une obligation, c’est une volonté du président de l’Agglomération qui est très sécurisante », poursuit Frédéric Giroux.
« La flambée des prix de l’énergie et la perte du pouvoir d’achat sont des préoccupations qui nous touchent aussi à l’agglomération. Nous avons une double responsabilité. Ici, nous sommes garants du développement des énergies renouvelables et de l’autonomie énergétique du territoire ainsi que de l’impact sur nos finances du surcoût lié aux augmentations des énergies qui, pour certaines, ont été multipliées par 10 en quelques mois. Nous sommes mobilisés pour trouver des plans d’économie d’énergie. Avec nos achats et en limitant les dépenses : limiter la température dans les bureaux et les salles, moins de hauteur de plafond et mutualisation des locaux et télétravail ».