Le projet R pour Renaissance, sur l’ancien sanatorium des Bas-Buissons, avance. Après l’acte de vente, signé en octobre 2021, Histoire et Patrimoine dépose son permis de construire pour 228 logements.
Ce mardi 10 mai est une des dates importantes du projet R porté par trois opérateurs privés sur l’ancien sanatorium. Après la vente de la partie préventorium, signée jeudi 28 avril entre la Ville de Dreux et le groupe Alderan, pour la somme de 360.000 € afin d’y construire un hôtel quatre étoiles, un spa et un pôle culturel dont le permis de construire devrait être déposer au cours du premier semestre 2023, c’est au tour du groupe Histoire et Patrimoine d’entrer en scène. Rodolphe Albert, président du groupe, est venu déposer son permis de construire en compagnie d’une soixantaine de ses commerciaux. Ils ont découvert la ville, la Chapelle Royale, le Dôme et tous les atouts présentés par la cité durocasse. « L’ensemble de notre activité se déploie sur des bâtiments exceptionnels. C’est le cas ici avec des bâtiments et un site particulier. Ici, on va pouvoir développer une nouvelle façon d’habiter. C’est un point central : on a les effets du covid-19, les gens ont besoin d’un espace extérieur chez eux. Les parisiens veulent améliorer leur cadre de vie en repoussant leur lieu d'habitation vers la province. Ce sera le cas ici, il y aura des extérieurs et des jardins », indiquait Rodolphe Albert qui ressent un élan dynamique impulsé par Pierre-Frédéric Billet et ses équipes pour les années qui viennent « c’est un puissant moteur pour les investisseurs ». Pierre-Frédéric Billet constate que « Histoire et Patrimoine n’achète pas seulement un patrimoine. Il achète aussi un environnement parfaitement situé géographiquement, dans un parc verdoyant de 40 hectares ». Le maire de Dreux compte bien attirer des familles de cadres supérieurs dans ce nouvel espace de vie dont les façades, les toits et les jardins sont protégés. « 50% des lots vendus seront dotés de jardins avec autant de surface intérieure qu’extérieure, poursuivait Rodolphe Albert. La proximité de Paris, l’accès au train et le Dôme pour les réunions de travail sont autant d’atouts qu’offre la ville pour des personnes qui travaillent. On doit être capable de s’adapter à tous les modes d’habitat et de travail. » Le projet proposera une majeure partie de logements en duplex et quelques appartements atypiques situés en bout d’immeubles. Au total 100 millions d’euros vont être invertis autour des projets Alderan, Histoire et Patrimoine et Kibana pour une cinquantaine d’écolodges.