Les signataires de ce nouveau contrat local de santé se sont réunis à la mairie de Dreux pour poursuivre ce qui avait été signé au début des années 2010. « On avait bien senti à l’époque qu’il y avait besoin de se concerter. Les acteurs de santé ont besoin de se rencontrer et il y a besoin de faire évoluer ce contrat. Il est important que l’on ait cette souplesse et que l’on contractualise cette organisation », explique Pierre-Frédéric Billet. Le contrat local de santé est aussi un outil de prévention. « Il y a des enjeux urbains. On a besoin d’un contrat spécifique. »
« Il était important que l’on réaffirme ce partenariat, car cette expertise nous l’avons depuis 12 ans et nous avons l’habitude de travailler ensemble. Pour nos actions de santé, nos deux bras armés sont nos CCAS, nos centres sociaux et les maisons Proximum pour la ville de Dreux. C’est une base solide pour, non pas traiter, mais prévenir », indique Damien Stépho. Le contrat local de santé est destiné à garantir l’accès à la santé pour tous quel que soit l’âge et quel que soit le niveau social. L’accès à la santé ce n’est pas que les médecins, c’est aussi toute la prévention en amont l’accès aux droits, l’accès aux soins et les permanences santé dans l’épicerie sociale. Il y a aussi les manifestations comme Octobre Rose, lutte contre le diabète, les parcours du cœur sans oublier la santé mentale, le poids de l’addiction. « Une nouveauté dans ce contrat. Un travail a été fait sur l’accompagnement des habitants en sortie d’hospitalisation en formant des professionnels pour répondre aux besoins en collaboration avec l’hôpital de Dreux, l’institut spécialisé d’Eure-et-Loir (Ancienne clinique de la Maison Blanche) et les CCAS pour que les retours à domicile soient assurés dans de bonnes conditions », poursuit le maire de Vernouillet.
L’ARS reste le facilitateur de ces politiques « pour maintenir cette dynamique partenariale, répondre aux besoins de la population, en proximité. Plus on est près des gens plus on leur rend le service qu’ils demandent, ajoute Denis Gelez. La mutualisation et la coordination mises en œuvre par les collectivités montrent que les deux villes ont l’habitude de travailler ensemble. Dans un souci de cohérence et d’efficience. » S’il fallait quantifier l’importance de cette contractualisation en un seul chiffre : « lorsque l’on dépense 1 € dans la prévention, on évite de dépenser 8 € dans le soin, » conclut Pierre-Frédéric Billet.