La signature du contrat Engagement Quartiers 2030, (ex-contrat politique de la ville) a eu lieu dans la salle Maurice-Viollette de la sous-préfecture, mardi 19 mars. Autour de la table 18 signataires dont l’État, l’Agglomération, Dreux, Vernouillet, la Région Centre-Val de Loire, le Département, la justice, l’Éducation nationale, les offices HLM, l’ARS… La Politique de la ville vise à réduire les écarts de développement de certains quartiers et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants. « La signature de ce contrat marque un temps fort pour Dreux et Vernouillet », indiquait Hervé Jonathan. L’ancien contrat de ville, signé en 2015, arrivait à échéance le 31 décembre 2023. Les nouveaux contrats reprennent les grands axes des anciens contrats de ville comme la laïcité, la citoyenneté, les valeurs de la République, la cohésion sociale, le cadre de vie et l’habitat auxquels ont été ajoutés l’insertion professionnelle, la transition écologique, l’amélioration du cadre de vie et la préservation de la tranquillité publique.
« Une consultation citoyenne a été réalisée dans les centres sociaux et Maisons Proximum pour mieux cerner les besoins des habitants. Un diagnostic a été réalisé auprès des habitants », rappelait Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux. Damien Stépho, maire de Vernouillet, s’est félicité de la signature de ce contrat en complément des actions menées par les centres sociaux, le contrat local de santé, le contrat de sécurité intégrée... « Multiplions nos collaborations au service du bien vivre de nos habitants pour faire en sorte que cette transition soit efficace ». Gérard Sourisseau s’est dit un président heureux de voir toutes ces personnes réunies pour signer cet acte hautement symbolique. « L’Agglo est solidaire de ses deux villes centre ».
« Ce contrat montre le volontarisme des élus locaux et l’engagement de l’État à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens sur le bassin drouais. Cette politique n’est pas réservée à une certaine catégorie de population. Elle s’inscrit dans une politique plus globale. Elle n’a de sens que s’il y a un développement économique, une dynamisation du cœur de ville et de l’offre commerciale. Dans ce contrat, l’État marque ses priorités sur un certain nombre d’actions : la promotion de la République, la lutte contre le séparatisme, l’émancipation de la femme par l’activité professionnelle et l’éducation ainsi que le soutien du renouvellement urbain », concluait Hervé Jonathan.