Selon Gérard Sourisseau, l’une des priorités de la rentrée est de conforter les compétences environnementales comme l’eau et les déchets. « Pour l’eau, une gestion au plus proche des habitants est privilégiée avec une maîtrise des coûts, et à terme une harmonisation des tarifs. C’est la raison pour laquelle, cette gestion passe progressivement sous l’égide de l’Agglo avec une intégration des communes montant en puissance. Une nouvelle étape sera ainsi franchie au 1er janvier 2024 avec une cinquantaine de communes sous gestion d’Agglo, et une trentaine qui resteront pilotées par des syndicats supra-communautaires ». Concernant l’assainissement, la délégation de service public a été renouvelée au terme d’un an de travail. « À l’automne, à travers une nouvelle convention, la mission sera confiée à la société Sefo Aqualia. Cette nouvelle collaboration, plus encadrée, se fera sous la forme d’une régie intéressée, directement sous le contrôle de l’Agglo », ajoute le président.
En matière de déchets, un plan ambitieux sera présenté à l’automne avec pour objectif d’assurer le service, de maîtriser les coûts et de répondre à un besoin d’harmonisation. « L’extension des consignes de tri, étape la plus facile, a eu lieu cette année. La question des biodéchets sera traitée en 2024, de même que celle des déchets verts. Celle des points d’apport volontaire le sera en 2024-2025. Toutes les communes et tous les habitants sont concernés. Ce plan ne doit pas se traduire par une hausse des coûts, mais par une amélioration de la performance ».
Pour répondre à ses ambitions affichées pour le plan d’eau de Mézières-Écluzelles, le président rappelle le déploiement de la signature touristique « nature royale ». « Il s’agit de faire rayonner les joyaux du territoire ainsi que notre patrimoine naturel. Par exemple, après l’ouverture de la Maison des Espaces Naturels, il faut aller plus loin autour du plan d’eau de Mézières-Écluzelles à travers un master plan qui va déboucher sur de nouvelles initiatives. Dans un tout autre registre, une réflexion est en cours sur l’avenir du Musée et de la Vigne et du Vin et de Flora GalIica ».
Dans un contexte de réchauffement climatique, « la transition énergétique ne peut attendre », confie Gérard Sourisseau. « L’Agglo du Pays de Dreux est convaincue que cette urgence climatique se traite aussi à l’échelle locale. Un plan Climat Air Énergie a été adopté l’an passé. Aujourd’hui, l’Agglo a atteint une partie de ses objectifs 2030 en matière d’autosuffisance énergétique. Une gestion raisonnée de l’implantation d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de méthaniseurs est privilégiée ».
Avec la crise économique, des solutions d’économies ont été trouvées pour assurer la délégation de service public du transport scolaire. « Les surcoûts occasionnés par la hausse du prix de l’énergie se chiffrent en effet à plus d’un million d’euros. Des adaptations de lignes ont été opérées en lien avec le délégataire Keolis. Le coût réel annuel du transport scolaire est de 768 € pour un élève de primaire et de 1422 € pour le collégien et le lycéen.
Des investissements sont nécessaires pour la rénovation des quartiers, la production d’énergie renouvelable, le programme routier en complément de l’A154, les projets économiques, les réseaux et les équipements d’eau, d’assainissement, les déchets, etc… Un PPI (Plan Pluriannuel d’Investissements) évalué à près de 80 millions d’euros est en cours de programmation pour les 6 ans à venir. « Notre territoire gardera durablement une fiscalité raisonnable ».