- BÂTIMENTS DU CERCLE LAÏQUE. Les laïcs construisirent les bâtirent dévolus à leur cercle (conciergerie et grande salle) sur un terrain acquis par M. et Mme Viollette. En 1931, l’ensemble des bâtiments de la rue Pastre fit l’objet d’une donation par le couple Viollette à la ville de Dreux. En 1931, une première « Auberge de la jeunesse » fut construite et ouverte sur le même terrain.
- LES NOUVEAUX QUARTIERS.
– En raison de l’augmentation de la population et aussi du souci d’améliorer la qualité de l’habitat, deux quartiers vont naitre sur les deux plateaux entourant le centre-ville de Dreux (entre 1930 et 1938).
– Plateau sud, le quartier Rochelles Sarrail autour de la place de Verdun, au sud de la gare ferroviaire. Inspiré des cités-jardins réalisées en Angleterre et en Île-de-France, cet ensemble comprend un lotissement de maisons jumelées et un vaste parc public Alexandre 1er de Yougoslavie.
-Plateau nord, le quartier Hoche. De nouvelles rues furent tracées pour permettre l’accès aux maisons.
- LES NOUVELLES ÉCOLES. Dans chacun de ces deux nouveaux quartiers, une école laïque fut construite.
- En 1931, L’école Paul Bert au quartier nord pour le quartier Foch et les hameaux des Buissons et Flonville (dite école des hameaux).
- En 1934, l’école Ferdinand Buisson pour les Rochelles, le quartier Sarrail et Rieuville. L’école maternelle Jules Ferry (actuel Centre de formation en soins hospitaliers). Ces établissements se dotèrent d’un bâtiment consacré aux bains douches.
- LE SQUARE ALEXANDRE 1er de YOUGOSLAVIE. Devant l’école communale Ferdinand Buisson, un square fut créé, du nom du roi assassiné en 1934 à Marseille avec le ministre des affaires étrangères Louis Barthou (qui a donné son nom à la rue longeant l’école). La municipalité, voulant intégrer la culture dans la ville, fit installer un certain nombre de sculptures dans les squares drouais, dont la réplique en bronze de la victoire de Samothrace dans le square Alexandre. Un kiosque à musique fut aussi installé dans le square de la République. L’intérêt de Maurice Viollette pour l’hygiène et la santé fut concrétisé par la construction d’un immense sanatorium, dit des Bas Buissons, dans le bois de la Muette.
- SANATORIUM DES BAS BUISSONS : cet immense complexe médical, pouvant recevoir mille malades de la tuberculose, fonctionna jusqu’en 1960, période pendant laquelle la maladie fut vaincue par de nouveaux traitements. Après plusieurs décennies d’abandon, transformé en lieu tagué, voire « hanté », ce complexe est en cours de réhabilitation. La société « Histoire et Patrimoine » vient de lancer les travaux pour transformer le site de 40 hectares en une luxueuse résidence de 228 logements avec des extérieurs aménagés.
Si vous voulez tout savoir sur le sanatorium des Bas Buissons, vous avez jusqu’au 24 avril pour visionner un excellent reportage sur « F3 Centre-Val de Loire » : « Bas Buissons, mémoires d’un ancien sanatorium ».
