Les Rencontres économiques France-Maroc s’inscrivaient dans le cadre de l’année du Maroc à Dreux, lancée par le maire de la ville, Pierre-Frédéric Billet, et la consule générale du royaume du Maroc à Orléans, Rajae Benchaji. En présence de Karim Bernoussi, patron marocain du groupe Intelcia, de Jamal Belhrach, ancien drouais retourné, depuis 27 ans au Maroc, pour y lancer la filiale Manpower, et d’une cinquantaine de représentants des industriels marocains, a été organisée une première table ronde matinale autour du secteur de la pharma.
« Dreux a une belle histoire avec le Maroc et cela ne date pas d’aujourd’hui. J’espère que cette initiative prendra forme dans le temps de manière structurelle car il y a des choses à faire avec le Maroc, qui a radicalement changé. Le Maroc, ce sont des industries nouvelles, des énergies renouvelables, le TGV, l’industrie automobile et une jeunesse incroyable qui a un talent fou. C’est dans ce cadre qu’il fait appel aux investisseurs », a lancé, d’entrée de jeu, Jamal Belhrach, ouvrant les débats autour du développement rapide du pays, en l’espace d’un quart de siècle sous le règne du Roi Mohammed VI. Autour des représentants de Polepharma, de l’AMDIE (Agence marocaine de développement des investissements et des exportations) de la chambre française de commerce et d’industrie, la confédération générale des entreprises marocaines, de l’Institut des métiers et technologies (IMT) et Gedia, les participants ont assisté à un exposé sur l’industrie pharmaceutique au Maroc. « Au Maroc, l’industrie pharmaceutique est la 2e activité chimique du royaume et possède un grand potentiel de développement. Avec sa centaine de laboratoires et sites de production, tous engagés dans les certifications aux normes de qualité européennes et américaines », confie Yassine Boujaja, représentant de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP).
Sur le front des énergies renouvelables, le Maroc se présente comme l’élève sérieux et engagé au niveau mondial : « Le Maroc a lancé un plan de développement considérable, l’Offre Maroc, libérant 1 million d’hectares de foncier et soutenant les investisseurs étrangers, avec pour objectif : couvrir d’ici 2030 plus de 52 % des besoins du pays par des énergies renouvelables », souligne Ali Mehrez, chargé de mission auprès de l’AMDIE. L’après-midi a été réservé à l’écoute des candidats et des invités intéressés par les opportunités d’investissements au Maroc.
