La municipalité avait choisi, symboliquement, la Journée internationale des droits des femmes pour inaugurer La Maison des femmes de Dreux. Une première dans le département. Elle est installée dans l’ancienne crèche municipale, juste derrière le musée d’art et d’histoire. Cette jolie maison de style Normand a bien failli disparaître du patrimoine drouais mais le destin a voulu qu’elle garde sa fonction de protection, ce fut d’abord les bébés, c’est au tour maintenant de leurs mamans et des femmes en général. Dans un décor chaleureux et lumineux, les femmes pourront s’y sentir bien et s’approprier les lieux.
« C’est un équipement très important qui va fédérer toutes les forces du Drouais au service des femmes », indiquait Pierre-Frédéric Billet. Caroline Vabre, adjointe au maire, qui œuvre depuis plus de deux ans à la création de ce projet avec les acteurs locaux, s’est félicitée de la naissance de cette Maison « qui a été pensée comme un tiers-lieu, un lieu ressource. Ici, on va apporter de l’aide grâce aux opérateurs du territoire sur lesquels les femmes pourront compter. On va professionnaliser la prise en charge en fonction d’un diagnostic social. C’est aussi un lieu pluridisciplinaire qui propose des ateliers thématiques. Chaque espace est conçu avec un but précis. Cette Maison des femmes aura également vocation à évoluer, en s’adaptant à nos besoins et aux besoins du territoire ». La Maison des femmes s’adresse à tous les profils : elle propose des conseils et un appui pour des situations de précarité ou de violence, une aide pour des démarches diverses (administratives, juridiques, sociales, psychologiques…), des rencontres, des ateliers thématiques ou simplement un espace convivial et chaleureux pour se retrouver, discuter ou prendre soin de soi.
Marie Leufroy et Mariam Kone seront là pour accueillir et aider les femmes au quotidien, ainsi que de nombreux partenaires qui assurent des permanences et des ateliers : le GIP-Relais logement, le centre hospitalier Victor-Jousselin, la Mission Locale, le Mouvement du Nid, France Victimes 28, la PMI (Protection Maternelle et Infantile), la Caf, la CPAM et la police municipale. « C’est un symbole de la réappropriation de l’espace public par les femmes. Elles pourront toujours compter sur notre soutien pour combattre toutes formes de violence, de communautarisme, d’inégalités, car l’égalité entre les hommes et les femmes commence dans l’espace public », indiquait Françoise Souliman.