« C’était une promesse de la municipalité : amener des logements neufs et modernes de qualité et bien isolés sur le quartier Paul-Bert. Le projet est en cours de réalisation via la SPL Maison de l’Habitat », indiquait Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, en visite de chantiers. 43 maisons individuelles, mitoyennes des F4 et F5 avec garage et petit jardin sont construites par Maisons Phénix, Sologne et Loire Habitat, pour l’office HLM, sous la houlette de l’architecte drouais, Philippe Giroux, sur une réserve foncière de 37.245 m2. « Notre souhait est de redynamiser ce quartier, d’y apporter de nouvelles familles avec enfants, car nous avons besoin d’élèves dans cette belle école de quartier qu’est l’école Paul-Bert », confiait le maire. La délibération avait été votée en conseil municipal le 17 décembre 2020. Le terrain a été vendu à l’OPH le 21 décembre 2022 pour 532.000 €, plus la vente du terrain par la ville le 6 février 2023 pour 323.000 €.
« Nous avions besoin, à la fois de développer du terrain à bâtir et de proposer du logement pour dynamiser le quartier. L’opération s’inscrit dans le cadre du NPNRU pour le relogement des familles déplacées dans le quartier des Bâtes », détaillait Jean-Michel Poisson, premier adjoint au maire, président et directeur général administrateur de la SPL Maison de l’Habitat. « Bien entendu, si des habitants de la cité Prod’Homme souhaitent quitter leurs logements qui ne sont plus aux normes et que l’OPH peut les reprendre, soit pour les réhabiliter, soit pour les démolir, on le fera bien volontiers. C’est ouvert dans le cas où il y a un intérêt pour l’OPH. Mais personne ne sera mis dehors même si un courrier de l’OPH, jugé maladroit par le maire, a suscité quelques inquiétudes parmi les habitants du quartier », confirme le maire, également président de l’OPH.
Les logements devraient être livrables au début de l’été 2024. Juste à côté, dans un souci d’apporter de la mixité sociale dans le quartier, une trentaine de terrains à bâtir de 400 à 500 m2 sont mis en vente depuis cet été. Ils sont vendus environ 50.000 €. Selon Jean-Michel Poisson : « compte tenu de la politique gouvernementale qui ne souhaite pas développer l’habitat individuel, on va certainement vers une raréfaction du nombre de terrains à bâtir disponibles. C’est pour cela que le marché est malgré tout réactif en dépit des conditions bancaires difficiles. D’ailleurs, nous en avons déjà vendu trois ou quatre, d’autres acquéreurs ont marqué leur intérêt ».