Indiana Jones et le Cadran de la destinée de James Mangold - Alors qu’il se pensait bientôt à la retraite, le professeur d’archéologie se voit repartir dans ses aventures, vêtu de son iconique chapeau et de son blouson de cuir à la recherche du cadran d’Archimède. Ce dernier, ayant la légendaire capacité à trouver les fissures temporelles, a été dérobé par sa filleule. Pas de répit pour les héros ! Et c’est à l’occasion de la présentation du film à Cannes, que l’acteur Harrison Ford, âgé de 80 ans, s’est vu décerner la Palme d’Or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Une aventure à vivre en famille à partir du 28 juin.
Omar la Fraise de Elias Belkeddar - Une histoire de bandit (Reda Kateb) qui échappe à l’incarcération en France en se réfugiant en Algérie, là où sont prêts à prendre soin de lui, famille, amis et surtout Roger son fidèle acolyte, incarné par Benoît Magimel qui s’est très bien adapté à la vie d’exilé. Pris entre deux feux, et deux bagarres, Omar quant à lui, ne sait plus si le déracinement a eu lieu ici à Alger, ville de ses origines ou là-bas, dans sa France qu’il regrette tant. Alliance entre violence, amitié, débauche et amour. À voir en salles en ce moment.
Astéroïd City de Wes Anderson - Une ville imaginaire du désert nord américain dans les années cinquante, un décor fantaisiste et vintage aux couleurs pastel, où se déroule chaque année une convention de jeunes scientifiques accompagnés de leur famille. Alors que les étoiles s’alignent, d’étranges phénomènes se produisent. Film de science-fiction ou illusion comique ? À vous d’en juger à partir du 21 juin prochain.
Élémentaire de Peter Sohn - Le nouveau film d’animation signé Pixar présenté hors compétition et en avant-première mondiale au festival de Cannes et qui, dans la veine de Vice-Versa, met en scène les éléments – l’Eau, la Terre, Le Feu et l’Air – à travers des personnages hauts en couleur qui sauront faire valser les préjugés. Une belle histoire à découvrir avec petits et grands le 21 juin.
L’Amour et les Forêts est l’adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt que j’ai dévoré l’été dernier. C’est l’histoire d’un amour véritable qui se transforme en cauchemar au quotidien. Un homme et une femme, un couple avec deux enfants, une belle maison, une carrière, des projets. Puis, peu à peu la balance commence à pencher toujours du même côté. Le déséquilibre qui fait trébucher le couple. Un couple qui n’en est plus véritablement un dans la mesure où l’un emprisonne l’autre. Les doutes et les regards en coin se multiplient et à mesure que Grégoire (Melvil Poupeau) asservit Blanche (Virginie Efira), celle-ci cherche refuge dans son imaginaire, dans ses évasions romanesques, dans la forêt. Un roman noir qui parle d’un sujet sociétal très actuel - la violence conjugale, qu’elle soit verbale ou physique - adapté par la réalisatrice Valérie Donzelli qui choisit Virginie Efira pour incarner cette Blanche prise dans la « toile d’araignée qui se tisse autour d’elle ». Un film qui met en scène la culpabilité face à la maltraitance, l’estime de soi qui décroit face à la domination d’un être pervers mais aussi des actes de courage afin d’entamer une reconstruction.
Mais alors que je trépigne d’impatience à l’idée de pouvoir découvrir ce long-métrage, j’apprends que c’est Virgine Efira elle-même qui viendra présenter le film, ici, au CinéCentre à l’occasion d’une mini-rétrospective ! Un petit air de tapis rouge et de privilège, disons-le, que nous devons à Thierry Méranger et à sa bande de cinéphiles de « Fenêtre sur Films », toujours prêts à nous faire rêver, les yeux ouverts. Rendez-vous le vendredi 9 juin à 19h pour la première drouaise.
CinéCentre
5 Pl. du Champ de Foire - Dreux
02 37 46 09 37
Fenêtre sur Films
www.fenetresurfilms.org
Réservez votre place pour le cycle Virginie Efira en cliquant ici