À l’heure où se produisait un drame dans la ville d’Arras, à Dreux, des élus, des enseignants et des élèves se réjouissaient de l’accomplissement d’un beau projet, celui de la rénovation de leur collège. Encore dans l’ignorance des faits, les drouais portaient haut la flamme de l’enseignement, de la transmission et de la bienveillance dans leur établissement, entièrement rénové. Christophe Le Dorven, président du Conseil départemental, Jacques Lemare et Sylvie Honneur, conseillers départementaux du canton, étaient accompagnés d’élus et d’enseignants pour visiter ce nouvel écrin, propice aux échanges et à l’épanouissement des élèves.
« 2,2 millions d’euros ont été investis pour améliorer les performances thermiques et énergétiques de cet établissement que je connais bien pour y avoir été administrateur pour le Département, il y a quelques années. Je suis celui qui a vu se concrétiser beaucoup d’années de travail, entre les principaux successifs et le Conseil général de l’époque, pour pouvoir adapter ce collège à la vie éducative du XXIème siècle. Depuis 2021, nous avons injecté 25 millions d’euros en moyenne sur les 39 collèges publics d’Eure-et-Loir. Notre but est qu’à la fin de ce mandat, tout soit engagé pour la rénovation complète de chacun de nos établissements », rappelait le président.
En présence de Valérie Renard, principale de l’établissement, la visite des nouveaux locaux s’est déroulée en compagnie de Xavier Luquet, sous-préfet de Dreux. Après le bâtiment des sciences, qui a été refait à neuf, les visiteurs sont allés à la rencontre des enseignants et de leurs élèves dont des ambassadeurs contre le harcèlement scolaire, via le dispositif Mabasta, porté par Federica Catarra professeur d’Italien, une classe d’allemand dont les élèves font des séjours réguliers outre-Rhin, la bibliothèque et l’espace restauration.
« L’entrée historique et la cour d’honneur seront refaits à l’identique, le portail sera doté d’un nouveau système d’ouverture électrique », assurait Jacques Lemare. « La cour sera transformée. On y plantera des arbres pour que les élèves aient de l’ombre. Une partie du bitume disparaîtra », assurait Christophe Le Dorven. « Éduquer les jeunes générations est fondamental. On encourage, on facilite et on permet que les choses se passent le mieux possible dans des conditions matérielles supportées par le public », confiait Xavier Luquet, saluant le partenariat État-Conseil départemental.