Lionel Wartelle, directeur du conservatoire de l’Agglo du Pays de Dreux, et Damien Stépho, vice-président chargé de la culture, ont annoncé la rentrée du conservatoire drouais, jeudi 27 octobre. « Je peux me satisfaire de la façon dont on a passé cette crise sanitaire. On a pris des décisions importantes et on a été réactif. L’objectif était de garder le lien avec le public et éviter de subir une baisse importante de la fréquentation. On a aussi accompagné financièrement pour prendre soin de nos élèves. Aujourd’hui, 500 inscrits fréquentent nos différents cours », a souligné Damien Stépho qui se félicite d’avoir l’équipe des professeurs et des intervenants au complet.
Une opinion partagée par Lionel Wartelle qui rappelle que le chiffre de 500 élèves reste une constante au conservatoire et il reconnait une difficulté : « La rentrée s’éternise car les départs et les arrivées sont encore en cours en octobre. Il y a des personnes qui continuent de s’inscrire et d’autres qui ne confirment pas. L’explication vient du fait que les familles hésitent à s’engager ou s’engagent différemment ».
L’élu et le responsable constatent le manque de précision dans le choix des parents qui viennent inscrire leurs enfants, par exemple, dans la section musique. « La musique, c’est vague ! Il faut échanger avec eux pour mieux cerner leur demande. Pour y répondre, on a inventé, pendant la crise sanitaire, un concept avec des concerts pédagogiques. On a gardé cette idée avec une petite douzaine de concerts courts autour des échanges avec la salle, les samedis, à 18 heures ». Les responsables du conservatoire souhaitent surtout retisser des liens avec les familles. « On a réactivé l’association des parents d’élèves qui était en sommeil. Je vais rencontrer les responsables prochainement car sans la famille ou l’entourage des élèves, on fait moins bien ».
Le conservatoire enregistre une forte demande pour les cours d’instruments, le piano ou la guitare qui nécessitent des petits effectifs et quelques années pour pouvoir jouer avec les autres. En revanche, des instruments comme le trombone ou le basson attirent moins d’élèves. « Nous n’avons plus de place en classe de piano parce que c’est hyper médiatisé. Cela donne une apparence de quelque chose d’assez facile ce qui n’est pas le cas », assure le directeur qui revient sur les cours de danse nombreux qui existent sur le territoire à Nonancourt, Anet ou Châteauneuf-en-Thymerais, en complément avec les cours du conservatoire.
