Alain Brivet, ancien gendarme, a été victime d’un AVC en 2013. Malgré une hémiplégie gauche, il s’est engagé avec l’association France AVC37 et a effectué un périple reliant les cinq unités neuro-vasculaires de la région Centre-Val de Loire en vélo couché. Il est arrivé à Dreux ce jeudi 9 juin.
Alain Brivet est arrivé dans l’entrée de l’hôpital de Dreux couché dans son vélo adapté, rouge, en forme de coquille d’œuf. Il reliait ainsi l’un des maillons de son périple en région Centre-Val de Loire, à savoir les cinq unités neuro-vasculaires des hôpitaux de Chartres, Dreux, Orléans, Bourges et Tours.
Malgré une vie de sportif, une alimentation saine et équilibrée, Alain Brivet a été victime d’un AVC en 2013. Son passé de sportif lui a permis de retrouver rapidement un maximum d’autonomie pour reprendre une activité physique avec des moyens adaptés. Malgré une paralysie partielle du bras gauche, le cycliste s’est imposé ce défi afin de démontrer à toutes les victimes qu’il est possible de vivre après un AVC, que le sport est un mode d’évasion et de reconstruction. Pilotant son vélo couché, Alain Brivet porte la bonne parole à destination du public et un message d’espoir pour toutes les personnes porteuses d’un handicap, les familles, les aidants et les victimes d’AVC.
« Il faut parler de la prévention. L’AVC touche 150.000 personnes par an. C’est la deuxième cause d’invalidité ». Les facteurs de risques sont l’hypertension, le diabète, le cholestérol, la consommation de tabac et d’alcool, la sédentarité, la surcharge pondérale, l’apnée du sommeil mais aussi l’hérédité et le stress ». L’association AVC 37 rappelle l’importance du dépistage du diabète et du cholestérol, de la consommation modérée de tabac et d’alcool, de la pratique d’une activité physique régulière et une alimentation équilibrée.
« Je souhaite montrer que malgré un AVC, la vie continue. J’étais marathonien et ne présentais aucun risque au niveau de l’AVC, pas d’antécédents dans la famille mais j’avais fait un AIT (Accident Ischémique Transitoire) deux mois auparavant qui n’a pas été décelé correctement. Je suis bien conscient que tout le monde ne peut pas effectuer un tel effort physique », expliquait Alain Brivet. Après quelques moments passés à l’hôpital de Dreux, le cycliste a repris son périple de 660 km en direction de Tours, en passant par Angerville, où il était reçu à la gendarmerie, Orléans et Bourges. Alain Brivet roule régulièrement 80 km par jour suivi par son épouse en relation téléphonique.