Candidats dans la seconde circonscription d’Eure-et-Loir aux élections législatives, Adrien Denis et sa suppléante, Viviane Moguelet, sont tous deux enseignants et militants de Lutte ouvrière dans l’agglomération drouaise.
« Comme nos camarades candidats dans les autres circonscriptions de métropole, de Guadeloupe, de Martinique ou de La Réunion, nous souhaitons faire entendre le camp des travailleurs. Face à la crise économique, aux menaces qu’elle fait peser sur les classes populaires et au délitement de la société qui en résulte, nous voulons affirmer à nouveau qu’il n’y a aucune raison de se résigner et que l’avenir dépendra de la conscience et des luttes du monde du travail », souligne Adrien Denis, candidats aux élections législatives sur la deuxième circonscription eurélienne.
« Alors que les moyens manquent pour faire fonctionner correctement les hôpitaux, comme celui de Dreux, ou les maisons de retraite, alors que le chômage et la flambée des prix pèsent sur les conditions de vie de l’immense majorité de la population, des milliards s’accumulent du côté de la bourgeoisie. Cette abondance alimente une spéculation tous azimuts comme en témoignent les prix des énergies, des matières premières ou de l’immobilier », ajoute-t-il. « La société marche sur la tête. Pour la remettre à l’endroit, il faudra que les travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe productive. Au lieu d’être à la libre disposition des capitalistes, comme chez Ipsen, les milliards de profits réalisés et accumulés doivent servir à augmenter les salaires, à embaucher tous les chômeurs, dans le privé et dans le public, dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement des retraites et à financer les études de la jeunesse ».
Adrien Denis appelle : « les classes populaires devront renouer avec ce qui fait leur force : les luttes collectives. Il n’y a rien à attendre d’en haut, des institutions ou de prétendus sauveurs. Les candidats de gauche, de droite ou d’extrême droite rivalisent pour gérer le capitalisme alors même que ce système nous condamne à l’exploitation, aux inégalités, aux crises et à la guerre. Voter pour Lutte ouvrière, c’est affirmer que ce système est à renverser. C’est aussi rejeter le racisme et le nationalisme, ces idéologies qui dressent les gens les uns contre les autres, et c’est affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, seront capables de la diriger bien mieux que la grande bourgeoisie aveuglée par sa course au profit ».