Le Grandisylvain, une adresse gourmande et conviviale

« Notre objectif, c’est que les gens s’approprient l’endroit et qu’ils s’y sentent bien. Nous allons tout faire pour que ce soit le cas » assure David Bras. Le nouveau propriétaire s’est intéressé à l’histoire du bâtiment, qui apparait déjà dans des archives de 1837. On retrouve l’histoire du village et l’origine des grandisylvains, habitants de la commune de Grossœuvre, sur le set de table original du restaurant. Ici, pas de menu à rallonge mais une ardoise bien équilibrée et très accessible (le menu, seulement le midi, va de 15 à 18 euros), où le fait maison et la cuisine traditionnelle ont toute leur place.

Il y a une vraie démarche pour proposer des produits issus des productions locales, à l’image des « Cochonnailles de Jérémy », de Grossœuvre. « Nous travaillons le plus possible avec des circuits courts et nous proposerons également dans notre épicerie fine des produits du terroir local » ajoutent les nouveaux propriétaires. À la cuisine traditionnelle, généreuse et un peu « canaille » concoctée par Laetitia, la cuisinière, s’ajoutent des spécialités Portugaises grillées le dimanche, et des pizzas à consommer sur place, en salle ou en terrasse, ou à emporter, le samedi. On ne saurait oublier les « planches apéro » (une version enfants est même proposée, pourquoi pas avec une glace Sœurette de Pacy-sur-Eure), qui font déjà l’unanimité. Le pain et les viennoiseries de Saint-André-de-l’Eure sont livrées tous les jours.

« Nous allons faire évoluer notre affaire en tenant compte des demandes et des goûts de nos clients. Nous voulons faire du local, du familial, du traditionnel et du culturel. Nous pouvons accueillir des personnes de 3 ou 4 générations. Tout cela va créer du lien et c’est ce que nous recherchons. Pour l’instant,  nous allons nous concentrer sur ce que nous allons faire et dans un deuxième temps, nous évoluerons, pourquoi pas avec des soirées à thème ». Un endroit aussi gourmand que chaleureux à découvrir.