Samedi 11 et dimanche 12 juin, le 15ème festival « Ça sonne à la porte » (CSALP), a attiré 20 000 festivaliers, pulvérisant tous les records de fréquentation et dépassant très largement les espérances des organisateurs.
« J’avoue qu’avec notre équipe, nous sommes un peu KO ! Nous savions et nous espérions qu’après deux années sans, les festivaliers allaient retrouver le chemin de Grossœuvre, mais à ce point, c’est complètement fou ! » confiait dimanche Jérémi Tomczyk, organisateur du festival avec sa complice Alexandra Duhamel.
Des organisateurs qui ne cachaient pas avoir été un peu dépassés par ce succès aussi spectaculaire qu’inattendu samedi soir (13 000 festivaliers comptabilisés !). « Nous nous sommes d’ailleurs excusés auprès des festivaliers sur les réseaux sociaux pour le gros embouteillage qui a eu lieu à l’entrée de contrôle, ou pour acheter des jetons pour aller au bar, dans les restos éphémères, ou aux toilettes. Il fallait souvent attendre plus d’une heure et je les remercie tous d'avoir su patienter dans la bonne humeur » détaille Jérémi Tomczyk , conscient que ce succès, vrai cadeau d’anniversaire, appelle sans doute une nouvelle organisation, sans pour autant perdre l’âme de ce festival gratuit et convivial, voire familial le dimanche.
« Nous avons passé un cap et il est certain qu’il y aura un avant et un après ce festival » complètent les organisateurs, qui ont su créer un évènement musical devenu incontournable, avec une programmation toujours très éclectique (27 artistes ont assuré le spectacle durant ce 15ème festival de musiques actuelles), et un public enthousiaste.
Créé par l’ancienne communauté de communes la « Porte Normande », le CSALP a été repris par l’EPN, qui soutient désormais cette manifestation qui n’a pas toujours fait l’unanimité. « J’ai toujours défendu ce festival et j’apprécie que l’EPN ait pris le relais pour le pérenniser et lui permettre de rayonner sur notre territoire » confiait Sylvain Boreggio, ex-président de la Porte Normande et 1er vice-président de l’EPN. Les festivaliers ne diront pas le contraire : « Il y a une ambiance de ouf ! C’est gratuit et franchement, on valide la programmation ! » confiait dimanche un groupe de jeunes Ébroïciens, qui n’ont pas hésité à dormir sur place.