L'École inclusive vise à assurer une scolarisation de qualité pour tous les élèves de la maternelle au lycée par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers. Afin d’assurer cette mission, une convention a été signée en salle du conseil de la mairie de Vernouillet entre Evelyne Mège, directrice académique des services de l’Éducation nationale, Yannick Bernier, président de l’ADAPEI 28 (Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés d’Eure-et-Loir) et Damien Stépho, maire de Vernouillet. « C’est un sujet qui tient à cœur à la ville de Vernouillet puisque l’inclusion et le handicap sont des sujets sur lesquels on est souvent avant-gardistes voire un peu militants. Cette signature est une belle réussite collective que nous devons à chacun des acteurs », rappelait le maire. « L’école inclusive prend de plus en plus sens. Il nous est demandé d’aller encore plus loin et de trouver comment faire société tous ensemble avec des enfants et des jeunes différents », indiquait Evelyne Mège.
Depuis quatre ans, l’Eure-et-Loir est passé des IME (Institut Médico Educatif), aux DAME (Dispositif d’accompagnement médico éducatif), un travail de longue haleine qui demande l’implication de tous. « C’est une convention très importante pour nous, représentants de l’ADAPEI, elle permet faire en sorte que les enfants disposent du meilleur accompagnement possible pour qu’ils puissent progresser dès le plus jeune âge », indiquait Yannick Bernier. Dans les faits, sept enfants en situation de handicap sont accueillis deux jours par semaine à l’école Jules-Vallès de Vernouillet, dirigée par Pascal Patrigeon. « L’école compte 286 élèves dans 18 classes. Nous accueillons actuellement sept enfants dans le cadre de ce dispositif qui peut en accueillir huit », expliquait le directeur.
Deux écoliers de CP, trois de CE1 et 2 de CM1 vont à l’école deux jours par semaine le lundi et le jeudi en compagnie d’une éducatrice spécialisée pour chaque classe. « Les enfants vont dans leurs classes d’âge, mais disposent d’une salle pour qui leur est destiné pour se détendre dès que le besoin se fait sentir. Les enfants participent également aux cours de sport. Le dispositif a débuté à la rentrée de septembre et on peut constater que les enfants se trouvent bien avec les autres enfants », poursuit Pascal Patrigeon.