C’est au milieu d’un chantier déjà bien avancé que Damien Stépho, maire de Vernouillet et vice-président de l’agglomération en charge du développement du territoire par les filières culturelles et sportives, a procédé à la pose de la première pierre symbolique du nouveau complexe sportif Marcel-Pagnol. Il était en compagnie de Gérard Sourisseau, président de l’Agglo du Pays de Dreux, Christophe Le Dorven, président du Conseil départemental d’Eure-et-Loir, Mohamed Moulay, conseiller régional délégué aux sports, Christophe Heriard, sous-préfet de Dreux, et Hervé Jonathan préfet, d’Eure-et-Loir. « Ce complexe sportif sera un outil fédérateur, un outil pour tous : écoles, collèges, clubs sportifs, seniors et personnes en situation de handicap. Ce projet a été évalué à 9,4 M€. Grâce aux nombreuses subventions, vous nous avez permis de ne supporter que 23 % du montant. La hauteur des aides s’élève à 77 %. C’est un projet ambitieux et important pour le sport local, qui dépasse les frontières vernolitaines », poursuivait le maire, remerciant le département, la Région et l’État pour leur réactivité et leur écoute.
« Nous sommes convaincus de la nécessité absolue de la construction de cet équipement. Ce n’est pas seulement un gymnase, c’est un complexe sportif et de loisirs qui s’inscrit dans un programme de reconfiguration complète du quartier Bâtes-Tabellionne, dans le cadre du NPNRU », appuyait Christophe Le Dorven. Mohamed Moulay s’est félicité de la belle synergie émanant de Vernouillet et s’est dit très sensible à la politique de la ville. « Ce complexe répond à des besoins de santé publique par le sport. C’est aussi un équipement économique rayonnant, favorisant l’attractivité et la transition exemplaire qui, pour 1€ investi, rapportera 2€ dans le futur ».
Bénéficiant d’un système de sobriété énergétique basé sur le solaire, le bâtiment s’inscrit dans son siècle. Il est situé au cœur du plan de renouvellement urbain des quartiers de la Tabellionne et des Bâtes. « C’est un outil d’émancipation, d’inclusion et de bien-être. C’est un projet pour lequel le rôle de l’État a été déterminant car sans ses aides financières à hauteur de 60 %, soit 5,5 M€, par le biais de l’ANRU et l’État, le projet, soit n’aurait pas vu le jour, ou beaucoup plus tard, soit des choix financiers auraient dû être faits par la commune », rappelait Hervé Jonathan, préfet d’Eure-et-Loir. Rendez-vous a été pris en septembre 2025 pour l’inauguration.