Le soleil était au rendez-vous de cette 6e édition du festival Chérisy Manga. La manifestation, initiée par Gilles Mure-Ravaud, ne cesse de séduire un public connaisseur de petits et de grands. « Ce sont six années de découverte de la culture japonaise au travers de sports, comme le judo, la danse, les jeux vidéo et surtout les Mangas papier avec de nombreux Mangakas français et japonais dont Nao Yazawa, pour la première fois en France, à l’occasion de la sortie de son manga, Les prisonniers du Kanto », rappelait Fabrice Pennec, directeur du festival.
Les organisateurs ont tenu à remercier l’engagement de plus de 80 bénévoles et les nombreux partenaires dans le domaine de l’imprimerie, des écoles de dessins et des collectivités locales : le département d’Eure-et-Loir, l’Agglo du Pays de Dreux et la commune de Chérisy, qui permettent d’offrir une manifestation « à l’ambiance dynamique, chaleureuse et familiale entièrement gratuite ». « Même si l’univers du manga m’était étranger, lors de la première édition, nous avions décidé de faire cet essai. Un essai transformé puisque nous avons accueilli plus de 4.300 visiteurs en deux jours. C’est une réussite que l’on doit à l’engagement de tous », confiait Michel Lethuillier, maire de Chérisy.
Damien Stépho, vice-président de l’agglomération en charge de la culture, a rappelé : « le plaisir que nous avons à soutenir cette manifestation avec une subvention qui atteint les 4.000 € malgré le coup de rabot infligé à la culture ». Il a salué la diversité des initiatives culturelles du territoire. « Le Festival Chérisy Manga s’inclue dans une kyrielle de propositions rendant notre territoire plus attractif. Je vous déclare d’utilité territoriale ». Le Conseil départemental d’Eure-et-Loir soutient la manifestation. « Nous sommes sensibles au développement de ce festival, fiers et heureux de le soutenir par le biais d’une subvention à hauteur de 6.000 €. Ce festival est pérennisé et en constante évolution et rayonne au-delà du territoire. Son modèle exemplaire à inspirer d’autres festivals par sa dynamique intergénérationnelle, l’engagement de ses bénévoles, des collectivités locales mais aussi des liens tissés avec les milieux scolaires et associatifs et sponsors », rappelait Evelyne Lefèbvre, conseillère départementale en charge de la solidarité, de l’autonomie, de la santé publique et des ressources humaines.