Dreux et Vernouillet sont déjà couvertes par un CLS mais l’Agglomération a souhaité développer un CLS pour les communes rurales afin de proposer une coordination des politiques de santé et permettre l’accès à la santé à tous sur son territoire. L’Agglomération a construit son CLS, d’une durée de 4 ans, sur la base d’un diagnostic réalisé en 2021 par l’Observatoire régional de santé qui a permis de définir des actions prioritaires : d’abord, la santé mentale, en mettant l’accent sur la prévention. Il vise à réduire la stigmatisation associée aux troubles mentaux. Ensuite, le cadre de vie en s’engageant à promouvoir des actions portant sur la qualité de l’air, de l’eau et de l’alimentation. Enfin, l’offre de santé de proximité, avec la prévention et l’accessibilité aux soins ainsi que l’autonomie en facilitant le maintien à domicile pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.
L’Agglomération veut aussi avoir une culture de prévention et d’éducation à la santé. Le CLS de l’Agglo du Pays de Dreux a été signé le 7 novembre dernier, par le président de l’Agglomération, Gérard Sourisseau, en partenariat avec Harold Huwart, vice-président de la Région Centre-Val de Loire, Évelyne Lefèbvre, vice-présidente du Conseil départemental, et Clara de Bort, directrice de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Les signataires étaient réunis dans les locaux du centre de secours des sapeurs-pompiers de Tremblay-les-Villages, en présence de Christelle Minard, maire du village, et des représentants de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) du Pays Drouais. « C’est un moment essentiel pour tous les signataires qui marque une étape dans la conduite des projets à venir sur cinq grands axes et une douzaine d’objectifs », confiait Gérard Sourisseau.
Évelyne Lefèbvre rappelle que « le Conseil départemental souhaite être un acteur central de cette politique publique ». Harold Huwart s’est dit heureux « de financer les CLS avec la conviction d’ouvrir un CHU à Orléans et deux centres de formation de médecins pour pouvoir irriguer la partie nord de la région la plus impactée par la désertification médicale. On doit former sur place et mobiliser les réseaux locaux existants comme les CPTS et l’hôpital ». L’élu a rappelé le projet fondamental de la reconstruction de l’hôpital de Dreux. « Ce CLS n’est pas un contrat de plus. Il doit initier des actions concrètes simples et efficaces », concluait Gérard Sourisseau.