La Normandine jeune, dynamique et gourmande

Jérémy Chéneau a passé son CAP dans une boulangerie de Breteuil. Depuis toujours il nourrissait l’ambition et le rêve de se mettre à son compte. C’est en février 2024 que le projet prend vie quand il reprend la boulangerie-pâtisserie de Gaëtane et Laurent Sorant, rue de la Madeleine. Un départ sur les chapeaux de roues avec une clientèle et un succès immédiat au rendez-vous. Sa compagne, Laëtitia Gury, alors professeur des écoles décide de le rejoindre en juillet, à la fin de son année scolaire. Aujourd’hui, la Normandine compte 9 personnes, 2 pâtissiers, 2 boulangers, 3 vendeuses et 2 apprentis. « Nous sommes une équipe jeune, dynamique et nous avançons tous dans la même direction, c’est génial de travailler tous ensemble » se réjouit Laëtitia.

Le péché mignon de Jérémy ? Les pièces montées ! « J’aime créer de belles pièces, elles sont en général la touche finale d’un événement, elles viennent sublimer un mariage ou un anniversaire ». 

En vitrine, on découvre les pâtisseries de l’équipe. Des classiques twistés par l’inventivité des pâtissiers. Le Paris-Brest est garni d’un praliné coulant, une tuile d’amandes vient l’habiller, « on met notre touche personnelle partout sans dénaturer les classiques de la pâtisserie qui restent les préférés de notre clientèle » explique le chef-pâtissier. 

Le best-seller, un flan à l’ancienne. « J’ai peaufiné cette recette pendant des années. Il est très crémeux, un peu comme une crème brûlée, il fond dans la bouche et libère toutes les saveurs de la vanille de Madagascar » décrit Jérémy. Côté viennoiseries, la petite pépite c’est une brioche feuilletée, croustillante et élégante, elle est régressive à souhait ! 

Pour les fêtes, la carte est prête et son dessert phare s’appelle L’Opale. Il s’agit d’une bûche à la noix de pécan avec un biscuit brownie, un croustillant au praliné pécan, un cœur de pâte à tartiner maison, un caramel au beurre salé et un glaçage rocher au chocolat au lait. Comme toutes les bûches, elle se décline en 4, 6, 8, 10 ou 14 personnes, et en individuel. 

« En novembre, nous avons investi dans un robot coupe. Il s’agit d’un robot qui nous permet de faire notre praliné 100 % maison, sans additif, uniquement avec les fruits à coques » explique le couple. Praliné cacahuètes, noisettes, spéculoos ou amandes, pâte a tartiner, c’est un nouveau monde de création qui s’offre à l’équipe, avec pourquoi pas des versions en pot pour 2026...

Côté boulangerie, ce qui part, justement comme des petits pains, c’est le pain Bucheron : « il a été créé par Laurent Sorant, l’ancien propriétaire qui a transmis sa recette à Kévin, notre boulanger. Il est fait à partir de farines de blé et seigle et graines de tournesol et lin. La nouveauté de la saison, c’est le Pavé d’Automne, vendu à la coupe. C’est un pain à base de farine de châtaignes, garni de figues et noisettes. Et pour les fêtes, il va faire son retour prochainement en boutique : c’est le pain brioché aux oignons caramélisés ! « Il a beaucoup plu l’année dernière et est idéal pour accompagner un foie gras. On a aussi un pain de seigle et citron pour les fruits de mer » poursuit Laëtitia.

Petits fours sucrés et salés seront aussi à la carte pour la fin d’année, comme les macarons en boîtes de 6 ou 10 très appréciés des clients.

Une seconde année qui s’achève bientôt pour la Normandine et un bonheur pour ses gérants : « nous avons été très bien accueillis à notre arrivée. Gaëtane était restée quelques mois à nos côtés pour m’apprendre le métier et faire la passation. Et ce qu’on vit depuis les débuts, nous prouve que c’était le bon choix et la bonne aventure ! » conclut Laëtitia. Pour des fêtes gourmandes, La Normandine pâtisse 
pour vous !