En quelques mots...
Et si la comptine Une souris verte pouvait nous « raconter » comment nous l’avons apprise… Ce serait drôle, intéressant, passionnant, non ?
Ce qui paraît évident, clair comme l’eau, c’est que nous connaissons cette chanson car quelqu’un nous l’a chantée. Sans l’autre, cette petite musique, ce son ne nous appartiendrait pas. C’est cette spécificité du son que Vincent Sauve met une nouvelle fois en avant dans ce répertoire de jazz contemporain : le besoin de l’autre pour pouvoir jouer.
L’apprentissage des compositions fait appel à la transmission orale et à la maximisation des échanges verbaux. Cette musique aléatoire dite musique d’état est une tentative d’approche phénoménologique du va-et-vient entre le corps et l’esprit – un champ d’expression propice à la détente et à la justesse du mouvement « jeté » du musicien.
Les concerts sonneront comme une véritable empreinte sonore, une sorte de « souvenir oublié » offert aux spectateurs.
Pour ce projet, deux musiciens sont invités : Magic Malik et Maïlys Maronne