En quelques mots...
Dans un dédale de trajectoires individuelles faites d’étincelles et de patience, les dix jongleurs et jongleuses de Nos matins intérieurs, de générations et de nationalités différentes, jouent la même musique, intime et universelle.
L’espace scénique modulaire évoque toutes sortes d’espaces et structure la relation des personnages entre eux permettant ainsi de se dévoiler, de se fondre dans le mouvement commun pour proposer un monde de jeux, de relations, d’espièglerie, de lyrisme, de musique et de danse.
Tantôt frontière qui sépare ou parterre de chaises qui réunit, le décor est accompagné d’un travail musical qui donne l’impulsion et fait chanter les gestes des jongleurs et jongleuses.
Le répertoire musical fait dialoguer les fantaisies baroques d’Henry Purcell avec le romantisme répétitif de Marc Mellits. Tandis que la musique ancienne fait appel à notre mémoire historique, elle revêt une grande variété de formes et de tempos. En contraste, la musique pour quatuor de Marc Mellits est empreinte de culture populaire, rock, répétitive, tout en proposant un langage résolument contemporain. Les musiciens jouent les maitres du temps, imposant les vitesses, les carrures, et les durées, base d’une architecture sur laquelle viennent se poser les compositions collectives des jongleurs et jongleuses.