En quelques mots...
Avec Dérapage il va y avoir du sport, du rythme et de la joie, des morceaux de bravoure, des paillettes et un réfrigérateur. C’est un spectacle qui parle d’elles, en tant que femmes, en tant qu’artistes, où comment continuer pour rester à la hauteur même si ça fait mal… Ce nouveau spectacle donc raconte des histoires avec des corps libérés des contraintes sociales. Il dévoile ce qu’il se passe en coulisses, avant et après avoir été exposées sur scène, face au public. Sur scène c’est un joyeux bric-à-brac de plumes, de talons, de collants et tables jonchées de maquillage.
C’est un music-hall hybride, fantasque, grinçant et libre porté par trois comédiennes-chanteuses depuis vingt ans qui revendique une écriture contemporaine, portant sur des sujets légers, graves, de société, parfois intimes, sans jamais renoncer au rire que le drame provoque. Un music-hall à l’univers esthétique redessiné par la compagnie pour s’éloigner des clichés propres au cabaret parfois poussiéreux.
Les Sea Girls a défini son style en cinq spectacles, sur lequel un metteur en scène différent est invité à chaque fois permettant à la fois de questionner leurs désirs, leurs limites et leur langage confrontant ainsi leur univers. Sur Dérapage, c’est au tour de Pierre Guillois d’intervenir, que nos spectateurs ont pu apprécier sur le spectacle Les Gros patinent bien sur la saison dernière.
