Installé dans de vastes locaux de 5 000 m2 rue Louise-Michel, dans la zone industrielle de Vernouillet, l’ESAT du Mesnil n’aspire qu’à se développer. « Nous avons à répondre à un double défi : celui de l’emploi et celui de l’inclusion qui ne sont pas toujours faciles à concilier », indiquait Stéphen Decam, président de l’association Unapei qui gère l’établissement. « Dans un ESAT le but est d’accompagner de multiples façons et favoriser une dynamique d’insertion pour chacun de nos travailleurs dans des parcours personnalisés de formations mais aussi de suivis », rappelait le président. L’ESAT est composé de six ateliers : prestation blanchisserie, espaces verts, conditionnement, entretien des locaux, stockage limité aux besoins internes et aux autres ESAT mais qui est destiné à évoluer en formation professionnelle destinée aux entreprises environnantes et une activité de prestations extérieures. Les travailleurs sont encadrés par une équipe de 25 personnes dont la directrice, Nathalie Garrier. « Pour cet ESAT, l’Unapei a investi 500 000 € sur ces fonds propres pour les aménagements. L’ESAT du Mesnil fait partie du pôle travail de l’Unapei qui en compte 8 et qui regroupe 650 travailleurs », indiquait Stéphen Decam. « Je suis heureux à titre personnel d’assister à cette inauguration puisque ma mère en a été la directrice. Je ferai tout en tant que maire pour que votre parcours à Vernouillet soit une réussite pour votre association et pour l’ensemble de vos travailleurs. Vous aurez toujours notre soutien. Nous allons devoir travailler à leur inclusion et les aider à réussir leur parcours professionnel », indiquait Damien Stépho, maire de Vernouillet.
« J’ai deux raisons d’être heureux : la première c’est qu’on vient inaugurer cette entreprise sur mon canton et fier d’avoir l’exemple même de l’efficacité de ma politique publique. C’est une entreprise qui appartenait au conseil départemental, qui à l’époque faisait encore du développement économique. On est venu acheter ce bâtiment et soutenir une entreprise à Vernouillet qui se trouvait en difficulté. Malheureusement, elle a disparu et nous sommes restés propriétaires des lieux. Aujourd’hui, l’ESAT ne cherche pas un profit financier mais un profit humain. Nous cherchons à accompagner chacun d’entre vous vers l’emploi, ici ou dans d’autres entreprises. Je vous souhaite de relever ce défi. Au conseil départemental, le social représente 67 % de notre budget annuel », indiquait Christophe Le Dorven.