« Nous essayons de répondre le mieux possible à la demande des habitants. Je rappelle que nous sommes dans un contexte général assez contraint où les dotations de l’État, à défaut d’augmenter, stagnent. On fait partie des communes de la politique de la Ville où la dotation de solidarité urbaine compense la baisse des dotations forfaitaires. Ceci dit, personne n’a envie de rester durablement dans le dispositif de la politique de la Ville parce que nos habitants, eux aussi, veulent trouver de l’emploi et une autonomie. Aujourd’hui, ils ont besoin d’être accompagnés. »
Vernouillet, étant une ville répartie en trois grandes zones, le cœur de ville et les deux plateaux de la Tabellionne et des Vauvettes, Damien Stépho pense qu’en matière de fonctionnement : « il n’y a pas de quartier qui coûte plus cher qu’un autre, car nous cherchons à avoir un développement équilibré. En revanche, en matière d’investissement, le budget communal sera grevé pendant les cinq à six années à venir à cause de la NPNRU2 (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain) qui concerne le plateau de la Tabellionne. Sur les Vauvettes, lors de l’ANRU 1, nous avons constaté une amélioration du revenu des habitants tout en ayant un quartier avec des logements sociaux. Nous avons moins de chômage aux Vauvettes qu’à la Tabellionne et il y a plus de vie sociale. »
Damien Stépho espère le même développement pour le quartier de la Tabellionne et rappelle que la politique des grands ensembles n’a plus lieu, aujourd’hui. « Nous sommes attendus par les habitants sur trois thématiques : l’habitat, l’emploi et la formation. »
Concernant l’habitat, que ce soit pour l’accession à la propriété ou la location : « nous vivons une vraie tension sur le logement social actuellement. Nous avons moins de problèmes pour reloger les habitants qu’à Dreux. Il nous reste une dizaine de familles à reloger sur les 150 que nous suivons depuis trois ans, afin d’entamer la démolition des deux immeubles de la rue Surcouf, dès le début de l’année prochaine ».
A propos de l’emploi, le maire de Vernouillet rappelle qu’il travaille pour attirer des entreprises dans sa commune : « nous accompagnons les porteurs de projets. Nous avons convaincu les habitants de la nécessité d’aider le groupe FM Logistic à s’installer chez nous. Il s’engage à mettre les moyens pour protéger l’environnement. 230 emplois sur trois ans, c’est important. Si en plus, Cafom (plateforme logistique pour Darty, But, etc.) peut créer 180 emplois à terme, McDonald's (50), H. Market (80) et Feuillette (20), cela avoisinera les 600 emplois créés à Vernouillet dans les trois années à venir », ajoute l’élu.
Quant à la formation, Damien Stépho se veut pragmatique : « nous recevons des personnes qui recherchent du travail mais qui ont besoin de formation. Nous les prenons en charge pour faire aboutir leur projet de façon personnalisée autour de l’épicerie sociale et les acteurs locaux. Nous le faisons aussi pour les investisseurs qui recherchent de la main-d’œuvre grâce à l’appui de Pôle emploi, la Mission locale, Cap Emploi, etc. »
Concernant les réalisations à mi-mandat : « parmi les équipements réalisés, le dojo de Pagnol, le terrain multisports et la première pierre du parvis de l’école de Jules-Vallès a été posée, mardi 3 octobre. Quant au complexe sportif, le permis de construire est déposé et le début des travaux est programmé pour mars-avril. Nous aurons 18 mois de travaux. Le plan de financement est de 10 millions d’euros dont 80% de subventions. Le reste à charge est de 2 millions d’euros pour Vernouillet. »