Ayam est un jeune vernolitain ; âgé de 21 ans. Tétraplégique depuis son accident de ski le 24 décembre 2024, il lui était impossible de rentrer chez lui près de sa famille, le logement étant inadapté. Après 11 mois d’hospitalisation, ce vendredi 21 novembre, à la salle de la Passerelle de Vernouillet, le sourire et l’espoir étaient de retour sur le visage du jeune homme. Entouré de sa famille, de ses amis, des membres du Réseau du cœur, mais aussi de Damien Stépho, maire de Vernouillet, et de Christelle Minard, députée de Dreux, l’avenir s’est éclairci. « Depuis une quinzaine d’années, Le Réseau du cœur, composé d’une trentaine de chefs d’entreprises, vient en aide financièrement à deux ou trois familles en difficulté pour leur permettre d’aménager la maison, acheter du matériel ou aider à financer une intervention chirurgicale. Ce soir, nous allons aider la famille d’Ayam pour aménager le sous-sol de la maison avec une salle de bain accessible à son handicap », indiquait Mounir Chakkar.
Un geste solidaire qui a pris le relais de l’initiative entamée par Olivier Marleix, avant sa disparition, reprise par Christelle Minard. Une action menée de front dans un temps record par l’élue, en tant que mère de famille, conseillère départementale (une aide de 21 000 € du Département) et députée. À cela s’ajoute, la cagnotte Leetchi comblée en 24h pour la somme de 6 000 € et 4 000 € récoltés par l’association Flavien. « Quand on fait un don au Réseau du cœur, c’est déductible des impôts, mais surtout on sait où va notre argent. Je vous encourage à venir en aide sur des actions locales. Nous avons à Dreux et Vernouillet des entreprises solidaires », assurait Damien Stépho, lui-même membre du Réseau du cœur.
« On sera toujours là pour toi », assurait le maire à destination d’Ayam. « Je n’ai fait qu’agir comme une maman car j’ai un fils du même âge qu’Ayam. Les solidarités représentent la première compétence du Département, de la petite enfance jusqu’à la fin de vie. Ces actions solidaires que nous menons confortent notre engagement et justifient les moments plus ardus vécus au sein de l’hémicycle », concluait Christelle Minard. Confortablement installé près des siens, Ayam va poursuivre ses recherches sur l’avancée des techniques de soins et des possibilités chirurgicales liées à son cas. « Je garde l’espoir », a-t-il confié dans un sourire.