Alexis Vidal a ouvert son atelier d’horlogerie

Depuis le 16 juillet, l’horloger Alexis Vidal accueille ses clients dans son atelier du centre-ville d’Anet. Âgé de 28 ans, le jeune homme se passionne pour les travaux minutieux de restauration et de remise en état de toutes sortes de pendules, montres, anciennes ou contemporaines, horloges et autres instruments de mesure du temps. Titulaire d’un CAP obtenu au lycée Diderot à Paris et d’un brevet des métiers d’art, médaillé du meilleur apprenti de France, Alexis Vidal exerce un beau métier passion.

« J’ai toujours aimé les travaux minutieux. Je ne vois pas le temps passer à mon établi. C’est un grand avantage, confie l’horloger. C’est grâce à la rencontre professionnelle avec Bruno Vigiers, un horloger, ancien élève de l’école d’horlogerie d’Anet où mon père avait aussi appris le métier, que j’ai pu parfaire mon savoir. Il m’a appris la restauration horlogère dans le grand sens du terme. Démonter, nettoyer, remonter et régler les objets que l’on me confie. Je ne répare pas seulement le mécanisme, je restaure également les cadrans des pendules et les différents matériaux comme le marbre ou bois. Je prends en compte l’objet dans sa globalité », poursuit le professionnel.

C’est l’occasion de sortir les trésors oubliés dans les tiroirs, les souvenirs de familles, les montres à gousset de grand-père, les jolies montres à remonter d’un autre temps ou encore la charmante pendule qui trône sur la cheminée mais qui n’affiche plus l’heure depuis longtemps, et de leur offrir une seconde jeunesse. « Ce sont souvent des objets qui ont une valeur sentimentale », confie Alexis Vidal. Le professionnel effectuera un devis avant d’entamer des travaux de restauration. Grâce à l’ouverture de l’Atelier d’horlogerie d’Alexis Vidal, Anet renoue avec son passé. En 1871, Albert Beillard y avait fondé une école d'horlogerie qu’il a dirigée jusqu’en 1920. Gabriel Moreau, un de ses anciens élèves, en prend la direction et la transfère rue Parisis à Dreux, en 1925. L’école d’horlogerie d’Anet avait acquis une solide réputation bien au-delà de notre territoire.