La fête des plantes célèbre son dixième anniversaire

La 10ème édition de la fête des plantes de Marville-les-Bois s’inscrit dans la manifestation nationale, un rendez-vous voulu par le ministère de la culture. Le thème cette année est Les musiques du jardin. Philippe Govin viendra jouer pendant les deux jours. Une vingtaine d’exposants proposeront des plantes vivaces, arbustes, rosiers, palmiers, osiers vivants, plantes de terre sèches, de la décoration de jardin, des tissus floraux, fruits confits, miel et de la truffe. La restauration sur place sera assurée par les bénévoles de l’association organisatrice, Le Parc de la clef, avec des produits locaux ainsi que le brouettage pour transporter les végétaux. « Nous sommes aidés par Gilles Blanchard, maire du village, et son équipe, en nous accordant le parking du terrain de sport et un soutien logistique, précise Pierre Rigaut, propriétaire des lieux. Les exposants sont logés chez les habitants du village et samedi soir, le repas est partagé entre les exposants et les bénévoles ».

L’association Le Parc de la clef réunit un groupe d’amis autour du jardin et de la biodiversité. Elle œuvre dans le cadre de l’environnement et du cadre de vie. Pierre Rigaut, ancien pharmacien devenu pépiniériste paysagiste, et Patrick Coat, investi dans le développement des entreprises euréliennes, y proposent des plantes, des arbustes, des rosiers anglais anciens greffés pour les terres lourdes et des milliers de plantes vivaces dans les serres de leurs jardins. La propriété du XIXème siècle a été acquise par Pierre Rigaut en 2003. « Elle était à l’abandon. Nous avons créé la roseraie, les bordures de buis, les trois grands jardins en une vingtaine d’années. Il y a désormais près de 1500 plantes différentes dans les jardins.

Le Parc de la clef est axé sur la biodiversité et l’écologie. On n’utilise pas d’intrants chimiques. Il abrite des poules, des dindons et des oiseaux », poursuit Pierre Rigaut qui est référent parcs et jardins pour la fondation du patrimoine et la Région Centre-Val de Loire. « On peut regarder dans les jardins des plantes du bord de mer ou de Corse, on voit bien le basculement du climat. J’ai perdu des arbres plantés, il y a 20 ans. Il faut s’adapter. J’encourage les gens à travailler leur terre dans les villages car les jardins individuels peuvent être des îlots de biodiversité. Nous avons perdu des ruches, ce printemps, notre apiculteur aussi. Dans le parc, nous avons une belle biodiversité, des orvets, des papillons, des salamandres et des libellules ».