Samedi 21 septembre était un jour particulier pour les amateurs de belles voitures, mais pas n’importe lesquelles : les mythiques Facel Vega. La voiture des rois et reines du cinéma, des années 50 à 60, la voiture des amoureux du luxe à la française, à la fois sobre et rutilant, imposant tout en discrétion. Une quinzaine d’heureux propriétaires de ces belles voitures s’étaient rassemblés en ce samedi 21 septembre à l’occasion d’une cérémonie d’anniversaire : les 70 ans du début de la construction des voitures Facel Vega par la société Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir, (FACEL), dont l’usine était installée rue des Gaults à Dreux.
Après un rassemblement sur le champ de foire, le temps de se retrouver et d’échanger entre passionnés. propriétaires, collectionneurs, élus et anciens employés de l’usine se sont rendus rue des Gaults, là où se tenait l’usine, aujourd’hui remplacée par la résidence Saint-Louis, pour assister à l’inauguration de la plaque commémorative « Lieu de l’histoire automobile » offerte par la Fédération Française des Véhicules d’Époque (FFVE). La plaque dévoilée par Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, en compagnie de Jean-Louis Blanc, président de la FFVE, et Gérard Dufour, président de l’Amicale Facel Vega, basée à Paris, retrace l’histoire des Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir et de son fondateur, Jean Daninos.
L’émotion et la satisfaction se lisaient sur les visages, à l’image de Michel, ancien ajusteur, et Chantal Hervier, qui était employée dans les bureaux de l’entreprise. Chantal et son époux, Claude Hervier, ont organisé de nombreux rassemblements de Facel Vega dans leur commune de Luray pendant près de vingt ans. « La FFVE compte environ 1.200 clubs de collectionneurs et s’affaire à célébrer les lieux de l’histoire automobile. Depuis la création de l’automobile en France en 1891, il a existé 1.000 entreprises de construction automobile dont Facel Vega », rappelait Jean-Louis Blanc. L’Amicale Facel Vega quant à elle compte 650 membres dans le monde dont 510 en France », rappelait Gérard Dufour.
À l’issue de la cérémonie, le cortège s’est dirigé vers le Domaine royal où un cocktail était servi dans la salle Henri VI. « Merci de nous avoir fait confiance et d’être venus rappeler le passé industriel de notre ville. C’est une grande fierté pour nous », confiait Pierre-Frédéric Billet à l’intention des participants qui se sont retrouvés autour d’un pique-nique dans le second parc du Domaine royal.
