« C’est en 2001 qu’une équipe rajeunie a pris le relais avec de nouvelles idées et m’a élu président. Après Ivry-la-Bataille et Ézy-sur-Eure, l’Amicale a élargi son champ d’action en 2001 à Garennes-sur-Eure, puis en 2002 à La Couture-Boussey. Bueil a accueilli sa première collecte en 2013 » détaille Olivier Lulka.
Aujourd’hui, ce sont dix collectes annuelles qui sont organisées par l’association, à raison de 2 par commune et par an. « La Covid a évidemment eu un impact plutôt négatif, mais nous nous battons pour assurer le meilleur accueil possible, afin de retrouver les chiffres que nous avions en 2019. Nous nous rapprochons de ces chiffres mais il faut encore rassurer les donneurs, leur dire par exemple qu’ils peuvent venir en ayant pris leur repas. Beaucoup pensent à tort qu’il faut venir à jeun. Les dons se font en prenant simplement rendez-vous » expliquent Olivier Lulka et Bernard Lisiecki, secrétaire de l’association, également conscients que les horaires de fin de collecte ne sont plus adaptés à certains donneurs, en particulier ceux qui travaillent en région parisienne.
À l’occasion de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang (JMDS), le 14 juin dernier, l’association a réaffirmé son engagement, en signant la convention tripartite avec l’Établissement Français du Sang (EFS) Hauts-de-France et Normandie (EFS), et les maires des 5 communes partenaires où les collectes sont organisées : Sylvain Boreggio, maire de La Couture-Boussey, Michel Cither, maire de Bueil, Jean-Pierre Gâtine, maire de Garennes-sur-Eure, Sylvie Hénaux, maire d’Ivry-la-Bataille, et Pierre Leportier, maire d’Ezy-sur-Eure. Une journée nationale qui a permis de mettre en avant un contexte difficile : il manque 30 000 poches pour permettre à l’EFS de passer l’été sereinement et atteindre les 110 000 poches en réserve.
La signature de la convention s’inscrit dans la continuité d’un travail collectif mené en vallée d’Eure, sous l’impulsion de l’EFS et de l’ADSB, avec le soutien des bénévoles et des municipalités. « Je pense que nous avons su nous adapter à un nouveau contexte, avec une population qui ne travaille plus sur place. Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur le don du sang bénévole sont là, mais nous y ferons face » assure Olivier Lulka.