L’Association Départementale des Chasseurs de Petit Gibier a tenu son assemblée générale à Saint-André-de-l’Eure ; une première depuis la création de la société de chasse andrésienne.
À l'espace de la Mère Michel, mis à disposition par la municipalité, l’association départementale a réuni des chasseurs qui ont pu échanger sur les populations de petit gibier présentes sur leur territoire, et prendre connaissance d’initiative lancées dans plusieurs communes du département, visant à établir de véritables plans de chasse.
« Plusieurs communes ont été choisies pour relancer la dynamique du faisan naturel, avec de bons résultats, notamment au Cormier, près de Pacy-sur-Eure. Nous mettons en place un dispositif proche de celui utilisé pour le plan de chasse du lièvre, avec un comptage au printemps pour les coqs chanteurs, et deux comptages par an pour les poules faisanes » a expliqué Guy de Beauchamp, président de l’association départementale. Des résultats qui passent également par la réintroduction de faisans, par une limitation des prélèvements sur ce type de gibier, dans certains cas pendant trois ans, et par le bon aménagement des territoires. Plusieurs présidents de sociétés de chasse ont fait part de leur expérience réussie, notamment dans le secteur de Damville.
Martial Démaret, président de la société de chasse andrésienne, a dit sa satisfaction d’accueillir cette assemblée chez lui. « Je suis membre du bureau depuis 1977 et je fais partie de ceux qui pense qu’il faut être fier d’être chasseur. Notre société de chasse essaye de donner une image gratifiante des chasseurs, avec des initiatives comme les comptages de gibier, auxquels nous associons la population, ou par le ramassage des déchets dans plusieurs zones de la commune, une opération que nous renouvelons chaque année ». Il a rappelé que le territoire andrésien bénéficiait d’une population importante en lièvres, grâce à un plan de chasse qui a été mis en place durant plusieurs années. Concernant la perdrix, les chasseurs ont fait état d’une population qui diminue sur la plupart des territoires, notamment sur le canton de Saint-André-de-l’Eure. La réunion a également été l’occasion de rappeler les règles de sécurité qui doivent être respectées par tous les chasseurs. « Il y va de la survie de notre loisir » a lancé l’un d’entre eux.