Après une carrière dans l'hôtellerie-restauration puis dans l'automobile, Maud Cantais vient de créer sa micro-entreprise en tant que conseillère éducative. Après plusieurs mois de cours auprès de l'Atypique School, la mère de famille développe actuellement son entreprise aux côtés des enfants et adolescents de 5 à 16 ans. Son domaine d'intervention ? Les troubles dys, les troubles du comportement avec ou sans hyperactivité, les hauts-potentiels et l'hypersensibilité. Maud Cantais intervient également auprès des enfants dans la gestion de leurs émotions telle que la colère et propose un accompagnement parental. « Mon rôle peut aussi consister en de la réassurance et du conseil auprès des parents. Je remarque une vraie méconnaissance des aides à destination des familles ».
La conseillère éducative se déplace au domicile des enfants qu'elle accompagne dans un rayon de 60 km autour du Neubourg. Ne se substituant en aucune mesure aux professionnels, tels que médecins, orthophonistes ou professeurs, Maud Cantais ne pose aucun diagnostic. Se basant sur les diagnostics établis, elle apporte des méthodes complémentaires, des astuces pour les enfants afin de faciliter l'apprentissage. « Les enfants porteurs de troubles souffrent souvent d'une perte de confiance en eux et en leurs capacités. Je les aide, les rassure en les guidant vers une meilleure connaissance d'eux-mêmes ».
Lors de la première prise de contact, la jeune femme rencontre les parents, prend connaissance des diagnostics. Elle les dirige si besoin vers des professionnels et les bonnes méthodes afin que le foyer retrouve sa sérénité. « Je propose un forfait de 12 séances où tout est compris, matériel et frais de route. Nous faisons des bilans intermédiaires ainsi qu'un bilan final. Il est essentiel qu'une relation de confiance se soit établie entre l'enfant, la famille et moi. Je mise sur le côté ludique lors de mes interventions, donne les clés et apprends à les utiliser. Nous pouvons aussi faire de l'aide aux devoirs et sur ce temps, j'observe l'enfant et vois comment il utilise ses clés ».
Sur le long terme, la conseillère réfléchit à l'ouverture de son propre cabinet. Elle aimerait également lier des partenariats auprès des mairies et des écoles pour faire des interventions sur le temps périscolaire. « Je réfléchis à organiser des ateliers réunissant les enfants atteints des mêmes troubles et pourquoi pas des rencontres entre parents ».
