« C’est une rentrée qui se passe plutôt bien. J’ai vu des enseignants heureux d’être dans leur école, des écoliers joyeux et des parents qui amènent leurs enfants en confiance dans l’école de la République » a déclaré Guy Lefrand, précisant que 5 138 enfants avaient effectué leur rentrée dans les 35 écoles de la ville, un chiffre en progression de 240 élèves environ. Certaines écoles sont au maximum de leur effectif, notamment dans les classes de CE1. Une situation qui devrait encore s’amplifier l’an prochain, avec les 3 à 400 élèves venant de la réhabilitation de la Cité Lafayette.
Le maire a détaillé le montant des travaux réalisés dans les écoles, avec un budget de 525 000 euros consacré aux travaux récurrents, 390 000 euros pour les travaux structurants et 170 000 euros pour la sécurisation des accès et les travaux d’espaces verts. « J’ai tout de même un regret avec la fermeture de 7 classes dédoublées, ouvertes il y a deux ans dans les quartiers prioritaires et qui donnaient d’excellents résultats. Nous regrettons également que notre demande d’ouverture d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) ait été refusée à l’école Isambard, alors que nous avions acheté le mobilier et fait les aménagements pour accueillir les élèves en situation de handicap. Il y a là un vrai sujet » a souligné Guy Lefrand, reconnaissant qu’il y avait eu « un important travail mené en permanence avec l’Éducation Nationale ».
Frédéric Marchand a précisé qu’il faisait le même constat sur « cette rentrée sereine, avec un professeur devant chaque classe ». Concernant l’école inclusive, le directeur académique a rappelé qu’il s’agissait « d’une priorité nationale », et que 12 dispositifs avaient été ouverts dans le département. « Nous poursuivons le dédoublement des classes avec de bons résultats qui apparaissent, notamment au niveau de la lecture. N’oublions pas que nous accompagnons également les territoires ruraux » a-t-il rappelé. « La fin des mesures coercitives qui existaient l’an dernier a beaucoup arrangé les choses, mais ne nous plaignons pas de la sérénité de cette rentrée, qui a un vrai goût de vie normale » a conclu le maire d’Évreux.