Société Libre de l'Eure : des amoureux de l'histoire locale

L’association existe depuis 220 ans et lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Ivry-la-Bataille, la quarantaine de membres présents a approuvé le changement de ses statuts un peu « poussiéreux ». « L’évolution des textes a fait que nous avons des statuts qui n’ont jamais changé. Il convient de les remettre à l’ordre du jour et de les rendre conformes à ce que l’on peut exiger d’une association aujourd’hui » a annoncé Jean-Claude Rigal-Roy, le président du conseil d’administration. « Nous essayons de bien structurer notre association et nous avons besoin de rigueur. Nous voulons aussi montrer que nous avons une utilité sociale et des projets. Il faut que les gens nous rejoignent » a poursuivi le président, satisfait des manifestations et des conférences organisées, le plus souvent à la médiathèque d’Évreux, où l’association est domiciliée.

« Notre cycle de conférences est plébiscité. Nous faisons salle comble et chaque mois, nous faisons exploser la jauge ! » a ajouté Jean-Claude Rigal-Roy. L’association compte plus de 200 adhérents qui s’impliquent pour promouvoir le patrimoine eurois. L’association se veut vulgarisatrice d’un savoir et d’une connaissance et elle souhaite rayonner davantage. « Dans les conférences, les jeunes sont de plus en plus nombreux. Leur regard sur l’histoire locale est déterminant et une cotisation étudiante va être mise en place ». La revue « Connaissance de l’Eure » voit également le nombre d’abonnés augmenter régulièrement. L’association a sollicité des subventions auprès de toutes les communes du département car le coût du papier et de fabrication a beaucoup augmenté et leur aide serait bienvenue.

Parmi les prochaines conférences programmées à la médiathèque d’Évreux, on pourra découvrir le grand musicien et compositeur Camille Saint-Saëns (mercredi 10 mai à 14h30), ou l’histoire de la prise en charge des « fous » et des malades mentaux, avec la création de l’asile de Navarre à Évreux en 1866, et son évolution jusqu’à nos jours (samedi 3 juin à 14h15).