« Depuis 2015, 30 entreprises sont passées par cette pépinière d’entreprises baptisée « Smart’Up ». Nous avons fait notre métier pour accompagner, soutenir et pousser des talents » a souligné Jean-Michel Costasèque, le président de la CCI PN. Lancée en 2015 en partenariat avec l’agglo Évreux Portes de Normandie (EPN) et la BA 105, la « Smart’Up » de la CCI couve les jeunes entreprises innovantes du territoire. 7 entreprises sont actuellement dans son giron, après avoir été retenues lors des deux sélections annuelles qu’organise la Chambre de Commerce, « un process qui marche bien ».
« Nous en sommes au 3ème point presse avec la CCI et c’est le renouveau d’un partenariat, avec la BA 105 qui est active. C’est la prolongation du lien nation-armée et nous avons la ligne complète dans la démarche. Le nombre d’étudiants est passé de 2 500 à 4 000 à Evreux et ce n’est pas tout à fait par hasard. L’EPN participe financièrement car notre volonté est de faire venir des jeunes créateurs d’entreprises » a insisté Guy Lefrand, président de l’EPN. Les jeunes chefs d’entreprises hébergés par « Smart’Up » et mis à l’honneur mercredi, ont développé des activités très innovantes dans des domaines divers : confection de bougies personnalisées pour les particuliers, l’impression 3D béton, cosmétiques open source, conseil et optimisation en entreprise… « Nous testons le caractère innovant de l’entreprise, avec l’expertise de la BA 105. Cette complémentarité est très importante et la réponse est rapide. Il y a encore de la place dans la pépinière pour ceux qui souhaitent l’intégrer. Nous sommes là pour trouver des solutions » a assuré Jean-Michel Costasèque, ajoutant que l’accompagnement entrainait « des taux de réussite considérables ». Guy Lefrand a évoqué « un écosystème complet à Évreux, avec la formation, la Filature, 40 hectares au Long Buisson pour s’implanter ».
Les jeunes chefs d’entreprises, souvent originaires d’Évreux ou de sa région, ont salué « la qualité de l’accompagnement au sein de « Smart’Up » et l’attractivité du territoire. « Il est plus facile d’émerger ici que dans la sphère Parisienne » a conclu un jeune entrepreneur.