Fêter les femmes, le rugby et le sport ébroïcien…telle était l’idée de la section féminine de l’EAC Rugby dimanche 6 mars. Terrain de rugby géant en pelouse synthétique sur la place de l’Hôtel de Ville, odeur de crêpes, musique entraînante, l’heure était à la fête.
Au programme, une initiation au rugby sans contact, des ateliers de plaquages sur boudins, des ateliers techniques, des matches improvisés avec les enfants et des matches de démonstration. « L’idée initiale était de promouvoir le sport féminin ébroïcien en invitant tous les clubs d’Évreux disposant d’une section féminine. Malheureusement, personne n’y a répondu favorablement, les clubs étant pris par les compétitions. La journée s’est donc transformée en promotion du rugby féminin, ce qui donne une bonne visibilité pour notre club » observe Emmy Lemesle, manager du pôle féminin. Pouvant compter sur leurs partenaires, les joueuses ont organisé une tombola permettant de gagner une vingtaine de lots : maillot de l’équipe de France dédicacé, repas au restaurant, paniers garnis, coupes de cheveux, nuit au château d’Emalleville… De même l’ESCCI a fourni une centaine de t-shirts aux couleurs de l’EAC. « Nous remercions l’ensemble des bénévoles et des partenaires. C’est très familial, comme l’esprit du rugby. Le papa d’une des joueuses est venu nous faire des crêpes, des joueurs des équipes séniors et Vikings loisirs étaient également présents. Nous avons un club solidaire, où tout le monde s’est mobilisé pour la préparation de l’événement ». Il y a encore peu, le nombre de licenciées à l’EAC rugby était moindre, le club peut désormais se réjouir d'une nette féminisation des troupes. Cette année, elles sont 12 chez les -15 ans, 15 chez les Cadettes et 26 chez les Séniors. « Cette féminisation fait partie des objectifs du club, il faut que cela soit normal qu’une fille fasse du rugby et non une exception ». Surtout que les résultats sont là, l’équipe Sénior féminine évolue en Fédérale 1. Au même titre que les objectifs de performance et de formation grâce notamment à l’ouverture de la section rugby mixte au collège Henri Dunant. Si parfois le rugby peut faire peur à cause des chocs et des potentielles blessures, Emmy Lemesle rappelle que c’est aussi un sport avec des règles de sécurité et que les gestes techniques tels que plaquages, chutes, contacts sont appris de façon à se préserver. « Le rugby à 5 peut aussi être une alternative car il est mixte et sans plaquage ». Ouvert à tout le monde et à tous les gabarits, chacune y trouvera forcément sa place. « C’est la force du vivre ensemble ».